La situation de la JS Kabylie continue de susciter de vives inquiétudes au sein de son actionnaire majoritaire, Mobilis. Face à une série de mauvais résultats en championnat et à l’élimination en Coupe d’Algérie, Mobilis a décidé de convoquer une réunion d’urgence à son siège afin d’évaluer la situation et d’examiner les mesures à prendre pour tenter de redresser le club.
Cette rencontre, organisée dans un contexte particulièrement délicat pour le club kabyle, a réuni plusieurs membres du Conseil d’administration, dont Adel Boudedja, ainsi que Hadi Sedouk, chargé du suivi du dossier JSK au niveau de Mobilis. L’objectif affiché était clair : dresser un état des lieux complet, analyser les causes de la dérive sportive et identifier des solutions concrètes pour éviter que la crise ne s’aggrave davantage.
Les résultats récents de la JSK sont particulièrement préoccupants. Les contre-performances en championnat, combinées à l’élimination prématurée en Coupe d’Algérie, ont mis en lumière les insuffisances actuelles de l’équipe et fragilisé la confiance des supporters. Le club, qui nourrissait des ambitions élevées en début de saison, se retrouve aujourd’hui loin des objectifs fixés et en difficulté au classement. Ce constat a poussé Mobilis à intervenir directement, la gravité de la situation étant jugée trop importante pour se contenter d’un statu quo.
Un des points centraux de la réunion a été la démission du directeur général, Hakim Medane. Ce dernier a décidé de quitter ses fonctions, estimant ne plus pouvoir poursuivre sa mission dans un contexte aussi tendu. La vacance de ce poste stratégique pose désormais la question de la gouvernance et de la continuité de la gestion quotidienne du club. Selon nos informations, des décisions importantes devraient être prises dans les jours à venir, aussi bien sur le plan administratif que sportif, afin de donner des réponses concrètes à cette crise multidimensionnelle.
À l’issue de la réunion, les membres du Conseil d’administration ont choisi de garder le silence, refusant de répondre aux sollicitations des médias. Ce mutisme traduit la sensibilité du dossier et souligne l’importance des décisions à venir pour l’avenir immédiat de la JSK.



































