Algérie Foot– Les coulisses de la Confédération africaine de football (CAF) sont une fois de plus secouées par des tensions, à l’approche des élections du Conseil de la FIFA prévues le 12 mars au Caire. Une récente rencontre à Nouakchott, censée célébrer l’ouverture d’une académie de football sous l’égide de la FIFA, s’est transformée en un véritable champ de bataille politique entre les dirigeants du football africain. Lekjaa a été l’instigateur !
Selon des sources internes à la CAF, un profond mécontentement s’est installé parmi plusieurs candidats aux élections en raison d’un accord conclu lors de cet événement en Mauritanie. Ce pacte, désormais connu sous le nom d’« Accord de Nouakchott », aurait redessiné les lignes de force au sein de la CAF en favorisant certains candidats au détriment d’autres, accentuant ainsi les divisions déjà existantes.
Six candidats se sentent lésés par cet arrangement. Parmi eux figurent le Sénégalais Augustin Senghor, le Nigérien Hamidou Djibrilla, le Nigérian Amaju Pinnick, le Béninois Wadi Chacus, ainsi que le Djiboutien Souleiman Waberi et le Zambien Andrew Kamanga. Tous dénoncent une tentative de manipulation orchestrée en coulisses pour imposer une liste de candidats privilégiés.
L’accord en question aurait désigné comme favoris des élections : l’Égyptien Hani Abou Rida, le Marocain Fouzi Lekjaa, le Mauritanien Ahmed Yahya, la Comorienne Kanizat Ibrahim et l’Ivoirien Idriss Diallo. Ce choix stratégique aurait pour but d’écarter les autres candidats et de renforcer l’influence d’un groupe restreint de dirigeants au sein du football africain.
Ce qui rend cette affaire encore plus explosive, c’est l’implication présumée de la FIFA. Des rumeurs circulent selon lesquelles l’instance dirigeante du football mondial aurait apporté son soutien à cet accord via l’un de ses représentants, Gerson Fernandez, un responsable chargé des relations avec les fédérations africaines. Sa présence à Nouakchott aurait eu pour objectif d’assurer la mise en place d’une stratégie visant à favoriser certains candidats jugés plus en phase avec les intérêts de la FIFA.
Ce nouvel épisode de tensions internes ne fait qu’exacerber les dissensions au sein de la CAF. Alors que l’échéance électorale approche, les contestations et les accusations de favoritisme risquent de faire de cette élection un nouveau chapitre tumultueux dans l’histoire du football africain.
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