Algérie Foot– Le président de la commission de normalisation qui dirige actuellement la Fédération tunisienne de football, Kamel Idir, est plongé dans des dossiers cruciaux avant de quitter ses fonctions en janvier prochain. Parmi ces priorités figure la nomination du prochain sélectionneur de l’équipe nationale tunisienne, une décision stratégique visant à préparer les Aigles de Carthage pour les grandes échéances à venir. Ça parle de Vahid Halilhodžić, qui avait été viré par le Maroc, en Tunisie.
Dans une récente interview accordée à Al-Araby Al-Jadeed, Kamel Idir a souligné que le futur entraîneur devra posséder une solide expérience dans le football africain, avoir déjà participé à une Coupe du monde ou avoir dirigé une équipe européenne de renom. Ces critères ont permis de restreindre les options à quelques noms prestigieux figurant en tête de liste.
Selon une source proche de la commission de normalisation, Idir a entamé des discussions il y a environ deux mois avec l’agent de Marc Wilmots, un entraîneur belge ayant dirigé la sélection nationale de son pays de 2012 à 2016. Wilmots possède également une expérience africaine, ayant été à la tête de la Côte d’Ivoire et du Raja Casablanca, en plus d’avoir entraîné l’équipe nationale d’Iran et occupé le poste de directeur sportif à Schalke 04, en Allemagne.
Le profil de Wilmots semble correspondre aux attentes de la Fédération tunisienne, et l’entraîneur belge se montre très enthousiaste à l’idée de relever ce défi. Cependant, il devra faire face à une forte concurrence. Parmi les autres candidats, Vahid Halilhodžić, un technicien bosnien de 72 ans, occupe une place de choix. Halilhodžić, qui a déjà été contacté par la commission, est considéré comme le favori de Kamel Idir en raison de ses succès passés avec les équipes nationales d’Algérie et du Maroc.
Dans son entretien avec Al-Araby Al-Jadeed, Kamel Idir a précisé que les négociations sont menées en étroite collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui financera le futur contrat. « Nous avons commencé à discuter avec plusieurs profils étrangers. Il est impératif pour nous de recruter un entraîneur européen ayant une expertise en Afrique et en Coupe du monde pour préparer l’équipe aux compétitions majeures », a déclaré Idir. Il a également critiqué l’état actuel des entraîneurs tunisiens : « Honnêtement, que peut-on attendre des entraîneurs locaux ? Nous devons viser l’excellence en faisant appel à un technicien étranger de haut niveau. »
Le choix du prochain sélectionneur revêt une importance capitale pour l’avenir de l’équipe nationale tunisienne. Avec des compétitions telles que la Coupe d’Afrique des Nations et les qualifications pour la Coupe du monde en ligne de mire, la Fédération espère trouver un leader capable de relever ces défis et d’amener les Aigles de Carthage au sommet du football africain et mondial.
La décision finale est attendue dans les prochaines semaines, alors que la commission de normalisation s’emploie à boucler ce dossier avant la fin de son mandat. Qu’il s’agisse de Marc Wilmots, de Vahid Halilhodžić ou d’un autre candidat, le choix devra répondre aux attentes élevées des supporters tunisiens, qui espèrent voir leur équipe briller sur la scène internationale.
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