Algérie Foot – Depuis que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu son verdict concernant la carte controversée, le voisin marocain semble avoir du mal à digérer cette décision. Ce revers a mis fin à une illusion entretenue pendant un temps, celle de voir cette carte figurer sur les maillots et les terrains de football. Or, la réalité a fini par rattraper cette supercherie, et ce rêve s’est évaporé définitivement.
Le TAS a statué en se basant sur les résolutions des Nations Unies, démontrant que la carte brandie par certains clubs marocains, comme la RS Berkane, ne correspond en rien aux réalités géopolitiques officielles. La tentative d’imposer cette image sur la scène sportive s’est ainsi heurtée à un mur, ce qui a provoqué des réactions d’amertume et de frustration chez certains cercles influents du football marocain. Cette frustration semble aujourd’hui se traduire par des actions en coulisses visant à déstabiliser l’Algérie lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Une campagne de déstabilisation en pleine qualification au Mondial
Depuis plusieurs semaines, une série de décisions suspectes entoure le groupe de qualification de l’Algérie pour la Coupe du Monde 2026. L’un des cas les plus frappants concerne le Mozambique, dont le stade a été déclaré inapte à accueillir des rencontres internationales. Pourtant, ce même stade avait accueilli l’Algérie sans problème lors d’un match précédent. Cette interdiction soulève des interrogations, d’autant plus que les équipes d’Ouganda et surtout de Guinée, concurrentes directes des Fennecs, doivent prochainement s’y déplacer.
De même, le Botswana, qui doit recevoir l’Algérie sur son terrain, pourrait se voir contraint de jouer ses futures rencontres à l’extérieur. En parallèle, la Guinée, qui était privée de son stade en début de campagne, a soudainement obtenu l’autorisation d’y jouer de nouveau juste avant d’affronter l’Algérie. Ces décisions donnent l’impression que toutes les équipes du groupe sont privées de jouer à domicile, sauf face à l’Algérie.
Des doutes sur l’impartialité de la CAF
Ces décisions, qui relèvent officiellement de la Confédération Africaine de Football (CAF), posent question. En effet, la CAF, qui est responsable de l’homologation des infrastructures, a déjà été critiquée pour ses prises de position controversées. On se souvient notamment qu’elle avait validé les maillots de la RS Berkane arborant la carte contestée, puis était revenue sur cette décision après des protestations.
L’impact du verdict du TAS ne s’est pas limité au Maroc, mais a également mis la CAF sous pression. Certains cadres de la Confédération auraient reçu des remontrances sévères suite à cette affaire. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que des tentatives de représailles émergent, notamment à travers des décisions administratives visant à entraver le parcours de l’Algérie.
Un climat tendu pour l’Algérie avant les prochaines échéances
Si l’Algérie ne peut s’en prendre qu’à elle-même pour sa défaite à domicile contre la Guinée, elle doit néanmoins redoubler de vigilance. Car si les compétitions internationales sont sous l’égide de la FIFA, c’est bien la CAF qui valide ou invalide les stades, et c’est cette même CAF qui a déjà été épinglée dans des affaires de favoritisme.
Dans ce climat trouble, la figure de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Marocaine de Football et membre influent de la CAF, reste omniprésente. Son influence ne fait que nourrir les soupçons sur d’éventuelles manœuvres visant à perturber la qualification de l’Algérie.
L’équipe nationale doit donc se préparer à surmonter ces obstacles administratifs et extra-sportifs, car au-delà des performances sur le terrain, c’est bien un combat en coulisses qui semble se jouer dans ces éliminatoires.
Lire également :
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, envoie un message direct à l’Algérie
