Algérie Foot– Le club soudanais d’Al Hilal a vu sa requête rejetée par la Confédération africaine de football (CAF) à quelques semaines de son quart de finale retour de la Ligue des champions africaine contre Al Ahly d’Égypte. Le club souhaitait disputer cette rencontre au stade des Martyrs de Benina à Benghazi, en Libye, plutôt qu’au stade Cheikha Boïdiya en Mauritanie. Mais la CAF a refusé en raison du non-respect des exigences techniques liées à la retransmission télévisée.
Un refus pour des raisons de diffusion
Dans un communiqué officiel publié jeudi sur ses réseaux sociaux, Al Hilal a expliqué que la CAF a maintenu sa décision en raison des recommandations de la commission de diffusion télévisée. Le principal obstacle réside dans le manque d’équipements du diffuseur libyen, qui ne dispose pas des infrastructures requises, notamment une unité de production mobile avec 12 caméras et une salle de VAR équipée pour la phase à élimination directe de la compétition.
Le club soudanais a pourtant soumis une approbation de la Fédération libyenne de football et un accord avec la télévision libyenne. Malgré plusieurs tentatives pour convaincre la CAF, le club a finalement décidé d’opter pour le stade Cheikha Boïdiya en Mauritanie afin de respecter le délai imposé pour la désignation d’un stade homologué.
Al Hilal contraint à l’exil
Depuis le début du conflit au Soudan en avril 2023, Al Hilal n’a plus la possibilité d’accueillir ses matchs à domicile. L’équipe a ainsi disputé ses rencontres de Ligue des champions sur plusieurs terrains “neutres”, en fonction des opportunités. Cette saison, les joueurs du coach congolais Florent Ibenge ont d’abord joué à Juba, au Soudan du Sud, avant de s’installer en Mauritanie pour le reste de la compétition.
L’année précédente, Al Hilal avait déjà dû changer de domicile à plusieurs reprises, recevant ses adversaires sur trois terrains différents : le stade El Abdi au Maroc, le stade Benjamin Mkapa en Tanzanie et le stade des Martyrs de Benina en Libye.
Ce nouveau refus de la CAF illustre une difficulté majeure pour le club soudanais, qui continue de jongler avec les contraintes logistiques et sportives, tout en essayant de rivaliser avec les meilleures équipes du continent.
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