Algérie Foot– À quelques heures de la finale retour de la Coupe de la CAF 2024-2025 entre la RS Berkane et Simba SC, une vive polémique enfle autour du choix du stade. En effet, la Confédération africaine de football (CAF) a décidé que le match retour ne se jouerait pas au Benjamin Mkapa Stadium de Dar Es Salaam, l’antre habituel de Simba, mais au Stade Amman de Zanzibar. Un changement qui provoque l’indignation du camp tanzanien.
Dans une lettre adressée à la Fédération tanzanienne de football (TFF), la CAF justifie cette décision en invoquant la saison des pluies actuellement en cours en Tanzanie. Selon l’instance, cette situation climatique pourrait nuire à la qualité du jeu et à la sécurité des joueurs et des supporters. « Suite à des évaluations techniques approfondies menées par des consultants internationaux, il a été fortement recommandé, d’un point de vue purement technique, que la finale se joue à Zanzibar », explique la CAF, insistant sur le souci de garantir les meilleures conditions sportives possibles.
Cependant, cette explication peine à convaincre du côté de Simba SC. Le président du club, Mo Dewji, n’a pas caché sa colère. Selon plusieurs sources, dont le journaliste Micky Jnr, le milliardaire tanzanien aurait directement saisi le président de la CAF, Patrice Motsepe, pour contester ce qu’il considère comme une injustice. Dans son message, Dewji aurait sollicité une révision de la décision afin que le match se tienne à Dar Es Salaam, devant les supporters de Simba. Il a même laissé entendre qu’il pourrait boycotter la rencontre si sa demande n’était pas entendue.
Pour de nombreux observateurs, ce changement soudain de lieu semble jouer en faveur de la RS Berkane, qui évoluera donc dans un contexte plus neutre, voire moins hostile, que prévu initialement. L’aller de cette finale est programmé ce samedi à Berkane, au Maroc. Le suspense reste entier, mais l’atmosphère entourant cette double confrontation est désormais entachée d’une tension qui dépasse le cadre purement sportif.
Alors que la CAF prône la neutralité et l’équité, certains s’interrogent déjà sur l’impact de cette décision sur l’image de l’instance. La finale s’annonce aussi tendue en coulisses que sur le terrain.
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