Algérie Foot – L’équipe d’Algérie s’incline face à la Suède 4-3, mais révèle un potentiel encourageant malgré une entame désastreuse.
Mardi dernier, l’équipe nationale d’Algérie s’est inclinée en match amical face à la Suède sur le score spectaculaire de 4-3. Un résultat frustrant, certes, mais riche en enseignements. Menés 4-0 en première période, les Fennecs ont su réagir avec fierté et ambition, offrant une remontée partielle qui témoigne d’un certain caractère, malgré une entame catastrophique.
Le premier élément marquant de cette rencontre est la force mentale affichée par les Verts. Alors que tout semblait perdu, les coéquipiers de Mahrez ont refusé de sombrer, montrant une réelle volonté de revenir dans la partie. Cette réaction est un signal fort, surtout dans un contexte où la sélection algérienne est en pleine reconstruction sous la houlette de Vladimir Petkovic.
Le sélectionneur a d’ailleurs marqué des points grâce à ses ajustements en seconde période. Ses changements se sont révélés particulièrement pertinents, insufflant un nouvel élan à l’équipe. C’est le cas notamment de Yassine Benzia et Nabil Bentaleb, dont l’entrée en jeu a complètement changé la physionomie du match. Ces choix tactiques confirment la capacité de Petkovic à lire les rencontres en temps réel, ce qui manquait cruellement à ses prédécesseurs.
Autre motif de satisfaction : la profondeur du banc. L’équipe nationale dispose aujourd’hui d’un effectif étoffé, capable de répondre présent même lorsque les titulaires déçoivent. Cela s’est vu avec les remplaçants qui ont su renverser la tendance face à une équipe suédoise pourtant bien en place. Ce réservoir de talents offre à Petkovic des solutions multiples pour composer son onze.
Cependant, tout n’a pas été positif. L’entame de match reste un point noir récurrent. Les Algériens ont affiché une fébrilité inquiétante dès les premières minutes, concédant quatre buts évitables. Une fragilité mentale à l’entrée sur le terrain qui coûte cher à ce niveau. Par ailleurs, certains cadres comme Riyad Mahrez, Aïssa Mandi ou Saïd Benrahma n’ont pas été à la hauteur des attentes. En manque de rythme et de précision, leur performance interroge sur leur capacité à maintenir un niveau constant sous le maillot national.
Enfin, la problématique du poste de gardien persiste. Depuis son arrivée, Petkovic n’a pas encore établi de hiérarchie claire entre ses portiers. Ce flou devient préoccupant, car aucun des candidats ne semble actuellement s’imposer avec autorité. La stabilité à ce poste stratégique demeure une urgence.
Ce match contre la Suède, malgré la défaite, aura permis de dresser un constat lucide. Entre espoirs et carences, Petkovic sait désormais où concentrer ses efforts pour façonner une Algérie compétitive à l’approche des prochaines échéances.
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