Selon le nouveau règlement, les
matchs disputés durant la Coupe arabe seront bel et bien
comptabilisés dans le classement mondial FIFA. Cependant, la
fédération internationale a précisé que les points attribués seront
calculés de la même manière que pour les rencontres amicales
organisées pendant les dates FIFA, et non comme des matchs
officiels. Ainsi, les résultats obtenus au Qatar influenceront le
classement de décembre 2025, sans pour autant bénéficier du même
coefficient que les matchs de qualification continentale ou
mondiale.
Mais le point le plus déroutant
réside dans la question des joueurs professionnels. La FIFA a
clairement indiqué que la Coupe arabe se tiendra
en dehors du calendrier
international, ce qui signifie qu’aucun club n’aura
l’obligation de libérer ses joueurs pour la compétition. Cette
décision pourrait contraindre des sélections comme l’Algérie à se
présenter avec un effectif largement composé de joueurs évoluant
dans les championnats locaux. En cas de non-respect de cette règle,
la Commission de discipline de la FIFA pourrait intervenir et
sanctionner les clubs fautifs.
Chaque sélection participante
devra soumettre une liste provisoire d’au moins 35 joueurs (et
jusqu’à 55), incluant quatre gardiens de but minimum. La liste
définitive sera ensuite réduite à 23 joueurs, dont trois gardiens.
Les équipes qualifiées pour la phase de groupes devront arriver à
Doha quatre jours avant leur premier match, tandis que celles
disputant le tour préliminaire devront être présentes trois jours
avant leur rencontre.
La FIFA a également averti les
fédérations contre tout retrait tardif. Tout forfait annoncé plus
de 30 jours avant le début du tournoi entraînera une amende de
15 000 francs
suisses, tandis qu’un retrait à moins d’un mois de la
compétition sera puni d’une amende minimale de 20 000 francs suisses.
Pour rappel, l’Algérie figure dans le groupe D
aux côtés de l’Irak, du vainqueur du match Bahreïn–Djibouti et du
gagnant de la rencontre Soudan–Liban. Les Fennecs devront donc
jongler entre préparation, gestion d’effectif et incertitudes liées
à la libération de leurs joueurs, dans une édition qui s’annonce
aussi complexe que disputée.