Algérie Foot– Aziz Derouaz, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, a fait une révélation surprenante sur un plateau de télévision privée. L’ex-ministre a affirmé avoir personnellement joué un rôle décisif dans la nomination de Nacer Sandjak à la tête de l’équipe nationale d’Algérie, à une époque où la Fédération algérienne de football (FAF) traversait une période de grande instabilité.
« J’ai ramené Nacer Sandjak comme coach de l’équipe d’Algérie à l’époque », a déclaré Derouaz, sans détour. Il a expliqué être intervenu directement dans les affaires de la FAF, justifiant cette démarche exceptionnelle par la situation chaotique dans laquelle se trouvait le football national à ce moment-là. Selon lui, la fédération manquait cruellement de moyens financiers et souffrait d’une organisation défaillante.
« Je me suis immiscé dans les affaires de la FAF, car elle n’avait pas du tout d’argent et il y avait un désordre global », a-t-il précisé. L’ancien ministre est également revenu sur le contexte politique et institutionnel de cette décision. Il a évoqué un président de la Fédération qu’il a qualifié « d’illégitime », affirmant que ce dernier avait nommé Rabah Madjer sélectionneur le jour même de sa supposée élection.
« Le président de l’époque était illégitime et il avait désigné Madjer coach de l’équipe d’Algérie le jour même de sa prétendue élection. J’ai donc dû bien expliquer la situation à Madjer », a-t-il ajouté, soulignant que son intervention visait avant tout à restaurer un minimum de cohérence dans la gestion du football national.
Ces déclarations d’Aziz Derouaz ont suscité de nombreuses réactions parmi les observateurs du football algérien. Certains saluent la transparence de l’ancien ministre et son souci d’avoir voulu remettre de l’ordre dans une fédération en crise, tandis que d’autres y voient une ingérence politique dans les affaires sportives, contraire aux principes d’autonomie des instances sportives internationales.
Quoi qu’il en soit, cette sortie médiatique remet en lumière une période mouvementée du football algérien, marquée par des décisions controversées et des luttes d’influence au sommet. En assumant publiquement son rôle dans la nomination de Nacer Sandjak, Aziz Derouaz ravive un épisode souvent oublié, mais révélateur des tensions entre pouvoir politique et gestion sportive en Algérie.
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