Algérie Foot – Après la victoire arrachée dans les dernières minutes face à Bahreïn (1-0), Walid Regragui s’est exprimé en conférence de presse, évoquant non seulement la performance de son équipe, mais aussi la comparaison avec d’autres sélections africaines, notamment l’Algérie.
Le sélectionneur du Maroc, souvent critiqué dans son pays pour le manque d’idées offensives de son équipe, a vécu une conférence de presse particulièrement tendue. Interrogé par un journaliste sur le « manque d’animation offensive » des Lions de l’Atlas, Regragui a répliqué : « Nous sommes la meilleure attaque des qualifications pour la Coupe du Monde, non ? »
Le journaliste lui a alors répondu que ce n’était pas le fond de la question, estimant que le Maroc « dépendait surtout des individualités » comme Achraf Hakimi ou Brahim Díaz. Face à cette remarque, Regragui a tenu à se défendre avec fermeté : « Si la meilleure attaque d’Afrique n’a pas d’idées offensives, alors je ne sais plus quoi dire. Nous avons tiré 20 fois au but aujourd’hui, créé plusieurs occasions… Et j’ai une série de 15 victoires consécutives contre des équipes comme l’Espagne et l’Allemagne. »
Un peu plus tard, le sélectionneur marocain a poursuivi l’échange avec un autre journaliste, cette fois en comparant son équipe à celle de l’Algérie : « Qui est la meilleure attaque lors des qualifications pour la CAN ? Et pour la Coupe du Monde ? Avant aujourd’hui, c’était nous. Maintenant, l’Algérie est passée devant car elle a joué 1 ou 2 matchs de plus que nous. »
En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, l’Algérie de Vladimir Petković a inscrit 22 buts en 9 matchs, tandis que le Maroc de Walid Regragui en compte 21 en 7 rencontres. Cependant, une différence importante subsiste entre les deux sélections.
Contrairement à l’Algérie, les Lions de l’Atlas ont disputé la majorité de leurs matchs à domicile, profitant de la situation de plusieurs de leurs adversaires contraints de jouer sur sol marocain, faute de stades homologués. Une configuration avantageuse qui a permis au Maroc d’évoluer presque toujours dans des conditions familières, sous le soutien constant de son public.
À l’inverse, l’Algérie a dû composer avec des déplacements lointains et parfois complexes. Ce contraste met en lumière la solidité du parcours des Fennecs, capables de maintenir un rendement offensif élevé malgré des conditions souvent moins favorables.
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