Algérie Foot– L’expression a fait le tour des réseaux sociaux brésiliens à l’issue du match entre Flamengo et l’Espérance de Tunis au Mondial des clubs 2025 : “Belaili, une Ferrari devant une maison hantée.” Une formule imagée, utilisée par les fans de Flamengo eux-mêmes, pour souligner la prestation éclatante de l’Algérien Youcef Belaili, pourtant isolé dans un collectif tunisien en difficulté.
Opposée au club brésilien ce lundi à Philadelphie, l’ES Tunis s’est inclinée logiquement sur le score de 2-0. Face à une équipe expérimentée, menée par De Arrascaeta et Luis Araujo, les Tunisiens ont peiné à exister, particulièrement lors d’une première période à sens unique. Le premier but est intervenu dès la 17e minute, De Arrascaeta profitant d’un centre bien ajusté pour ouvrir le score. Dominés dans tous les compartiments du jeu, les joueurs de Maher Kanzari ont traversé la première mi-temps sans réussir à inquiéter le portier brésilien.
C’est en seconde période que Youcef Belaili s’est véritablement révélé. Intenable sur son côté, l’ailier algérien a multiplié les percées, dribbles et tentatives à distance. Il s’est procuré deux occasions franches : une frappe légèrement au-dessus de la barre, puis une autre détournée par le gardien de Flamengo. Son engagement, sa vision du jeu et sa capacité à déstabiliser la défense adverse ont marqué les esprits, au point que les supporters adverses l’ont surnommé “Ferrari”, en comparaison au niveau de ses coéquipiers jugés bien en dessous.
En défense, l’autre Algérien du jour, Mohamed Tougai, s’est également illustré. Calme sous pression, solide dans les duels, il a tenté de contenir les vagues brésiliennes avec lucidité. Mais l’écart de niveau collectif était trop grand. À la 70e minute, Luis Araujo a scellé le score d’une frappe croisée imparable.
Avec 71 % de possession pour Flamengo, l’ES Tunis n’a jamais vraiment pesé dans la rencontre. Désormais dos au mur, elle affrontera le Los Angeles FC lors de la prochaine journée. Seul motif d’espoir pour les Tunisiens : la forme étincelante d’un Belaili en feu, dont l’exploit personnel aura peut-être montré la voie.
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