Algérie Foot – Après avoir plongé l’équipe d’Algérie dans une crise sans précédent, le bourreau des Fennecs poursuit son aventure.
Samuel Eto’o semble déterminé à marquer durablement le football camerounais. À quelques mois de la fin de son premier mandat à la tête de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), il a initié une réforme majeure en modifiant les statuts de l’instance. Désormais, le président de la FECAFOOT peut effectuer trois mandats de quatre ans chacun, contre deux auparavant.
Cette décision ouvre la voie à une potentielle présence de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT pour encore huit années supplémentaires, consolidant ainsi son statut d’homme fort du football camerounais.
Élu en 2021, l’ancien attaquant de classe mondiale a connu un premier mandat marqué par des hauts et des bas. Sportivement, les « Lions Indomptables » ont réussi un exploit mémorable en arrachant leur qualification pour la Coupe du Monde 2022 au détriment de l’équipe d’Algérie, lors d’un match retour à suspense. Cependant, les résultats globaux de la sélection camerounaise ont été jugés décevants, en particulier lors de leur parcours au Qatar.
Sur le plan administratif, la gestion de Samuel Eto’o a suscité des critiques. Sa forte implication dans les décisions concernant l’équipe nationale a parfois été perçue comme maladroite, voire contre-productive. Certains observateurs estiment que ses choix, bien que guidés par un désir de moderniser le football camerounais, n’ont pas toujours porté leurs fruits.
En prolongeant la durée potentielle de ses mandats, Samuel Eto’o semble vouloir s’accorder davantage de temps pour concrétiser sa vision. Reste à savoir si cette stratégie sera saluée par les acteurs du football camerounais, ou si elle soulèvera davantage de débats. Quoi qu’il en soit, l’ancienne légende du Barça s’impose comme une figure incontournable du football africain, autant sur le terrain qu’en coulisses.
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