Peu après l’égalisation de son
équipe, Chergui, victime d’une violente crampe, s’est écroulé sur
la pelouse, incapable de bouger. Voyant la scène, Kebbal a
immédiatement accouru vers lui. Sans attendre l’intervention du
staff médical, il s’est agenouillé et a effectué les gestes
nécessaires pour aider son coéquipier à se débarrasser de la
douleur. Le public a salué ce réflexe de solidarité, symbole d’un
esprit d’équipe exemplaire. Une image forte qui a fait le tour des
réseaux sociaux, illustrant la fraternité entre les deux joueurs,
coéquipiers aussi bien au
Paris FC qu’au sein de l’équipe nationale d’Algérie.
Ce geste, aussi anodin
qu’émouvant, a révélé une belle complicité entre les deux Fennecs.
Les supporters algériens n’ont d’ailleurs pas manqué de partager la
séquence, saluant la réaction spontanée et bienveillante de Kebbal.
Un internaute a même écrit : « Ce n’est pas seulement un joueur de talent, c’est un frère
sur le terrain », tandis qu’un autre a commenté :
« Voilà ce que signifie
l’esprit algérien : la solidarité avant tout. »
Sur le plan sportif, le Paris
FC peut se féliciter de cette performance. À 3-0, peu auraient
parié sur un retour aussi spectaculaire. Mais la réduction du score
signée Kebbal à la 77e minute — une frappe magistrale du gauche
dans la lucarne — a tout changé. Portés par un Charléty en feu, les
Parisiens ont égalisé dans les dernières minutes grâce à Marchetti,
sur une action initiée une nouvelle fois par Kebbal.
En plus d’avoir relancé son équipe, l’Algérien
a donc prouvé qu’il incarnait plus que jamais le cœur et l’âme du
Paris FC. Dans la joie du nul arraché et au milieu de la fatigue
générale, ce geste de solidarité envers Chergui a rappelé que le
football, avant tout, reste une histoire d’humains et de
fraternité.