Cette décision s’inscrit dans
la continuité d’une politique cohérente et équitable de la FAF,
soucieuse de valoriser les efforts de ses joueurs tout en
préservant l’esprit d’équipe. En atteignant pour la cinquième fois
la phase finale de la Coupe du monde, les Fennecs confirment leur retour au sommet du
football africain, après une décennie marquée par des hauts et des
bas. Cette qualification symbolise aussi la renaissance d’une
génération ambitieuse, désireuse de redonner à l’Algérie sa place
parmi les grandes nations du football.
Au-delà de la prime
exceptionnelle, le barème des récompenses instauré par la FAF
demeure clair et structuré. Les joueurs perçoivent également une
indemnité journalière de
400 euros pendant les stages et les regroupements, signe
d’une reconnaissance pour leur engagement continu. Ce système,
inspiré de celui appliqué lors des précédents Mondials, vise à
instaurer un climat de motivation et de professionnalisme au sein
du groupe.
Cette qualification et les
primes qui l’accompagnent sont aussi le fruit du travail de
Vladimir
Petkovic, le sélectionneur suisse, dont l’approche
méthodique et le discours fédérateur ont redonné confiance à
l’équipe. Sous sa direction, les Verts ont retrouvé une cohésion,
une solidité défensive et une efficacité offensive qui leur ont
permis de sceller leur billet pour le Mondial avant la fin des
éliminatoires.
La décision de la FAF est donc
un message fort : le
mérite est récompensé. Pour les supporters, cette prime
est plus qu’un chiffre — c’est la reconnaissance d’un parcours de
résilience après la désillusion du Mondial 2022.
Désormais tournés vers 2026, les Fennecs
préparent leur grand retour sur la scène mondiale, aux
États-Unis, au Canada et
au Mexique, dans une édition élargie à 48 nations. L’objectif est clair :
aller plus loin que jamais et écrire une nouvelle page d’or du football
algérien.