Algérie Foot – La Fédération algérienne de football poursuit ses efforts pour finaliser le dossier du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, une question qui occupe les esprits dans le monde du sport ces jours-ci. Malgré le manque de clarté sur le nom du futur entraîneur, le président de la Fédération algérienne, Walid Sadi, a préparé plusieurs conditions qui seront imposées à celui qui sera choisi pour diriger les “Verts”.
La Fédération algérienne se dirige vers le recrutement d’un nouvel entraîneur en remplacement de Djamel Belmadi, après l’élimination de l’équipe nationale de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 en phase de groupes.
Fennec Football a appris de sources proches de la FAF que Walid Sadi, président de la Fédération algérienne, adoptera une approche différente dans le dossier du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, visant à éviter toutes les erreurs commises par les présidents précédents de la FAF, et souhaitant imposer plusieurs conditions qu’il juge appropriées pour atteindre les objectifs fixés.
Les mêmes sources ont indiqué que la Fédération algérienne imposera au nouveau sélectionneur de résider en Algérie et d’y rester trois semaines par mois. Son départ vers son pays d’origine ne se fera qu’après la fin des stages de l’équipe nationale, une pratique qui n’était pas en vigueur sous l’ère de Djamel Belmadi, qui arrivait en Algérie seulement trois jours avant le début des stages, puis repartait immédiatement après la fin des matchs.
L’objectif de cette initiative de la Fédération algérienne est de contraindre le nouvel entraîneur à résider longtemps en Algérie pour suivre de près les matchs du championnat algérien et obtenir une vision complète du niveau des joueurs locaux, surtout avec le développement que connaît le championnat grâce à l’ouverture de plusieurs nouveaux stades et au retour de nombreux noms importants pour y jouer. Le nouvel entraîneur sera également tenu de communiquer directement avec l’administration technique pour discuter des moyens d’améliorer le football local.
D’autre part, Walid Sadi cherche à pousser le nouvel entraîneur à découvrir certains joueurs capables de renforcer les “Guerriers du Désert”, comme l’a fait l’entraîneur bosnien Vahid Halilhodzic il y a dix ans, lorsqu’il a réussi à découvrir des talents locaux qui ont connu le succès avec les “Verts”, tels que le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale Islam Slimani, l’attaquant Hilal El Arabi Soudani et le défenseur Saïd Belkalem.
La Fédération algérienne se protégera avec des clauses importantes dans le contrat du nouvel entraîneur La Fédération algérienne sera très prudente dans la signature du contrat avec le nouvel entraîneur, en mettant en place de nombreuses clauses qui seront en sa faveur et le protégeront en cas de problème, Walid Sadi cherchant à éviter un scénario similaire à celui de Jamel Belmadi, avec lequel la FAF éprouve encore de grandes difficultés à trouver une solution définitive.
Par ailleurs, la Fédération algérienne mettra l’accent sur les aspects financiers avant de conclure le contrat avec l’entraîneur étranger qui dirigera les “Guerriers du Désert”, exigeant la réalisation de certains objectifs clés tels que l’atteinte d’une phase avancée de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (au moins les demi-finales) et la qualification pour la Coupe du Monde 2026. En cas d’échec à atteindre ces objectifs, son contrat sera automatiquement résilié, avec une petite compensation financière à la clé.
Il est à signaler que, Ali Bencheikh avait longtemps milité pour que le futur coach soit résident en Algérie. ” Il faudrait qu’il soit résident en Algérie, contrairement à Belmadi. Il ne doit pas prendre des milliers d’euros, tout en restant dans son pays, pendant que certains n’ont meme pas de quoi acheter le couffin du Ramadan en Algérie “, a-t-il insisté lors de son récent passage sur Elheddaf TV.
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