Algérie Foot – Walid Regragui face aux critiques. Ces choix défensifs pour les prochains matchs du Maroc font débat avant les éliminatoires.
Walid Regragui, sélectionneur de l’équipe du Maroc, est au cœur d’une polémique après l’annonce de sa liste pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Plusieurs choix suscitent l’indignation des supporters, notamment en défense, où certains joueurs en méforme ont été convoqués au détriment d’autres plus performants. Abdelkabir Abqar, défenseur du Deportivo Alavés, peine à convaincre sous le maillot des Lions de l’Atlas, tandis que son club, 18ᵉ de LaLiga, affiche une défense friable avec 42 buts encaissés. De même, le retour en sélection de Jawad Yamiq, évoluant à Al Wehda en Arabie saoudite, ne passe pas. Son club, avant-dernier du championnat saoudien, accuse un lourd passif défensif avec 54 buts concédés.
Au-delà de ces choix défensifs contestés, d’autres convocations interrogent. Amine Adli, de retour de blessure et à peine réintégré avec son club, ainsi que Bilal Nadir, quasi-inexistant avec l’OM cette saison, ont été appelés. Face à ces décisions, de nombreux observateurs estiment que Regragui aurait dû miser sur des alternatives plus méritantes, à l’image de Soufiane Bouftini (Al-Wasl), Yahya Ben Khaleq (FUS Rabat) ou encore Sallah Moussaddaq (Zamalek SC).
L’absence de Mohamed Chibi, considéré comme l’un des meilleurs latéraux africains avec Pyramids FC, ainsi que celle de Mahmoud Bentayg, auteur d’une excellente saison avec le Zamalek SC, a également fait couler beaucoup d’encre. Ces choix, jugés incohérents par une partie du public et des analystes, fragilisent la position de Regragui, qui devra impérativement justifier ses décisions sur le terrain. Une contre-performance face au Niger ou à la Tanzanie risquerait d’amplifier les critiques et d’ébranler encore davantage la confiance autour du sélectionneur marocain.
Lire également :
L’Algérie met la pression sur le Botswana
