Algérie Foot– Alors que l’Algérie affrontait la Suède dans un match amical plein de rebondissements (défaite 4-3), L’Équipe a mis en lumière l’un des joueurs les plus en vue de la sélection : Houssem Aouar. À 26 ans, l’ancien Lyonnais, désormais champion d’Arabie Saoudite avec Al Ittihad, a su s’imposer comme un cadre incontournable chez les Fennecs. Un parcours et une adaptation qui n’ont pas laissé indifférent Hassan Yebda, ancien international algérien, aujourd’hui consultant respecté.
Dans une déclaration relayée dans le cadre du portrait d’Aouar, Yebda confie son étonnement, teinté d’admiration :
« J’ai été surpris par son adaptation, qui a été aussi bonne que rapide. Je ne pensais pas qu’il aurait autant d’influence dans le jeu. Il fait beaucoup de bien entre les lignes. Il excelle à la dernière passe, dans les décalages, et se montre décisif. »
Des mots forts, venant d’un joueur qui a lui-même connu les exigences du haut niveau avec l’Algérie, notamment lors de la Coupe du monde 2010. L’analyse de Yebda va au-delà du simple constat technique. Il souligne également l’intelligence de carrière d’un joueur parfois critiqué pour son départ précoce vers le Golfe.
« Aouar est toujours à un niveau compétitif. Jouer en Arabie, là où il y a de fortes températures et un taux élevé d’humidité, l’aide aussi en Afrique, car on y trouve souvent un climat comparable. »
Un argument de plus en faveur des joueurs évoluant hors d’Europe, souvent sous-estimés mais parfois mieux préparés aux réalités du football africain. Aouar, souvent utilisé dans un rôle hybride entre milieu relayeur et numéro 10, brille par sa lecture du jeu, sa justesse technique et sa capacité à se rendre utile aussi bien dans la construction que dans la finition.
Préservé face au Rwanda lors des qualifications à la CAN 2025, Aouar était titulaire face à la Suède, signe de la confiance que lui accorde Vladimir Petković, qui le considère comme un homme de base de son système.
Avec déjà plusieurs buts et passes décisives en sélection, et une influence croissante dans le vestiaire, Houssem Aouar est en train de réussir un pari que beaucoup jugeaient risqué : devenir l’un des piliers techniques de l’Algérie tout en évoluant hors des grands championnats européens. Une trajectoire que Hassan Yebda juge prometteuse :
« Et si demain, il veut revenir en Europe, il n’aura pas de mal à trouver un bon projet. »
De quoi nourrir de grandes ambitions pour la CAN 2025, où Aouar pourrait bien être l’un des hommes forts de la quête algérienne.
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