Algérie Foot– L’Union Sportive de Biskra (US Biskra) pourrait faire face à de sévères sanctions disciplinaires suite à l’incident grave survenu vendredi au stade Al-Allia, à Biskra. Lors de la rencontre contre l’Entente de Sétif (ESS), le joueur Salah Bouchama a été victime d’un jet de projectile qui l’a atteint à la tête, provoquant une vive inquiétude.
D’après une source bien informée, l’US Biskra risque une sanction allant de 4 à 6 matchs à huis clos, dont la moitié pourrait être disputée sur un terrain neutre, loin du stade Al-Allia. La décision officielle de la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel sera rendue lundi.
Les rapports des officiels présents au match, transmis à la Commission de Discipline, décrivent un incident qualifié de « grave et regrettable ». Salah Bouchama, attaquant de l’ESS, a été touché à la tête par un projectile, supposément une pierre, alors qu’il évoluait au centre du terrain, loin des gradins principaux. L’impact a projeté le joueur au sol. Cet acte de violence, capté par un caméraman de la télévision publique, a été largement relayé, aussi bien localement qu’à l’international.
Ce détail surprenant, selon lequel l’incident aurait été causé depuis la tribune officielle, soulève des questions sur l’origine exacte du projectile et met en lumière les lacunes en matière de sécurité au stade. Cet événement rappelle de sombres précédents, notamment en octobre 2019 lorsque, sur le même terrain, un arbitre avait été blessé par un projectile lancé depuis les gradins.
Manquement au protocole médical
Par ailleurs, l’attitude du staff technique et médical de l’ESS ainsi que de l’arbitre a suscité des critiques. Après l’incident, le joueur blessé a été autorisé à continuer le match avec une simple bande sur la tête, alors que les règles de la FIFA imposent un protocole strict pour toute blessure à la tête. Le joueur aurait dû être immédiatement retiré du terrain pour un examen approfondi afin d’écarter tout risque de commotion cérébrale ou d’hémorragie interne.
La nécessité de repenser les sanctions contre la violence
Ce nouvel acte de violence dans les stades algériens relance le débat sur l’efficacité des sanctions actuelles, comme le huis clos. Il est impératif de mettre en place des mesures plus dissuasives et d’introduire des mécanismes innovants pour endiguer ce fléau.
La Ligue de Football Professionnel et les clubs doivent unir leurs efforts pour garantir la sécurité dans les stades, préserver l’image du football et protéger les joueurs, arbitres et supporters contre de tels actes inacceptables.
Lire également :
USMA : Une nouvelle sanction de la CAF tombe (OFFICIEL)
