Algérie Foot – Un allié historique de l’Algérie vient de briser les espoirs du Maroc concernant la finale tant convoitée du Mondial 2030.
Alors que la décision finale de la FIFA se rapproche, la tension monte entre Madrid et Rabat autour de la domiciliation de la finale de la Coupe du monde 2030. Si le Maroc nourrit depuis des mois l’ambition d’accueillir ce match historique à Casablanca, les dernières déclarations du président de la Fédération espagnole, Rafael Louzán, semblent venir doucher ces espoirs.
Lors d’une intervention à Madrid, le patron de la RFEF a ravivé le débat en affirmant qu’il serait “inexplicable” que la finale n’ait pas lieu en Espagne. Selon lui, son pays représente 55 % du projet, notamment en matière d’infrastructures, et doit donc logiquement obtenir l’honneur d’organiser l’événement. “L’Espagne a deux stades exceptionnels : le Santiago Bernabéu et le Spotify Camp Nou. Nous devons montrer que nous savons accueillir de grandes finales”, a-t-il déclaré devant les médias ibériques.
Un rêve marocain qui vacille
Ces propos, loin d’être anodins, interviennent alors que le Maroc espérait faire de cette finale un symbole : celui d’un pont entre l’Afrique et l’Europe, d’un moment historique marquant la première organisation conjointe intercontinentale. Le Grand Stade Hassan II de Casablanca, encore en cours de modernisation, devait être la vitrine de ce rêve africain. Mais face à la puissance logistique et politique de Madrid, les chances marocaines semblent s’amenuiser.
Au-delà du sport, c’est un enjeu diplomatique qui se joue. Le Maroc voyait dans cette finale une reconnaissance de ses efforts et de son poids croissant sur la scène footballistique mondiale, après avoir brillé à la Coupe du monde 2022 et décroché la CAN 2025. Pourtant, les signaux venus d’Espagne trahissent une bataille silencieuse : celle de l’influence, des symboles et du prestige.
Si la FIFA tranche en faveur de Madrid, ce serait un véritable coup d’arrêt pour l’ambition marocaine, qui espérait inscrire Casablanca dans l’histoire du football mondial. Pour Rabat, le rêve d’une finale africaine au Mondial 2030 semble, jour après jour, s’éloigner davantage.

































