Algérie Foot – Dans le plan tactique mis en place par Vladimir Petkovic pour l’équipe nationale, l’objectif principal était d’exercer une forte pression sur l’adversaire en jouant dans la profondeur. Avec des attaquants comme Saïd Benrahma et Baghdad Bounedjah, réputés pour leurs excellents appels de balle, cette approche semblait prometteuse. Il ne restait qu’à alimenter ces deux joueurs par des passes profondes afin qu’ils puissent concrétiser les actions en buts. Sur le papier, la consigne paraissait simple à exécuter, mais sur le terrain, certains joueurs peinaient à s’y conformer, notamment Aïssa Mandi.
Repositionné sur le côté droit de la défense, le défenseur de Lille se contentait de passes courtes vers Riyad Mahrez, au lieu de chercher la profondeur comme demandé. Cette attitude n’a pas échappé à l’œil attentif de Petkovic, qui n’a pas hésité à lui adresser des remontrances sévères à la mi-temps. « Pourquoi tu continues à faire des passes courtes ? Tu te compliques la tâche inutilement ! Il faut dégager loin devant pour empêcher l’adversaire de s’approcher de notre surface », a sermonné le coach devant l’ensemble de l’équipe.
Cette consigne, mieux respectée par d’autres joueurs, a porté ses fruits en deuxième mi-temps. Ramy Bensebaïni, par exemple, a bien compris le message et a exécuté un long dégagement sur l’action du second but. Ce dégagement a permis à Amine Gouiri de récupérer le ballon et de marquer, illustrant parfaitement la stratégie demandée par le sélectionneur.
Pour Aïssa Mandi, les critiques ne sont pas nouvelles. Que ce soit en position centrale ou sur le flanc droit, il persiste à jouer des passes courtes, un style de jeu qui complique souvent la tâche de l’équipe. Un défaut récurrent qu’il peine à corriger, malgré son expérience et son statut de cadre au sein de l’équipe nationale.
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