Algérie Foot – Le président de la Fédération royale
marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a été accusé de détournement
de fonds importants provenant de la trésorerie de la Confédération
africaine de football (CAF), exploitant sa position et son
influence au sein de l’organisation. Ces accusations sont
particulièrement préoccupantes, car elles mettent en lumière la
gestion financière douteuse sous son mandat.
Veron Mosengo-Omba, actuel secrétaire général de la CAF, a admis
que l’organisation jouissait d’une situation financière confortable
sous la présidence d’Issa Hayatou. Cependant, la situation a
radicalement changé avec l’arrivée d’Ahmed Ahmed en mars 2017.
Mosengo-Omba, dans une interview accordée à la BBC, a révélé que
Hayatou et son équipe avaient laissé une trésorerie de 100 millions
de dollars en partant. En l’espace de quelques années seulement, la
CAF s’est retrouvée avec une dette de 40 millions de dollars, soit
une perte de 140 millions de dollars.
Cette détérioration rapide des finances de la CAF a coïncidé
avec la nomination de Fouzi Lekjaa à la tête du comité des affaires
financières, poste qu’il a occupé après le départ de l’Algérien
Mohamed Raouraoua en mars 2017. Avant cette date, Raouraoua avait
veillé à une gestion rigoureuse des finances de la CAF. L’arrivée
de Lekjaa a marqué un tournant où la trésorerie de la CAF a été
vidée, plongeant l’organisation dans une crise financière sans
précédent.
Ces accusations graves contre Fouzi Lekjaa soulèvent des
questions sur l’intégrité et la transparence au sein de la CAF. Si
ces allégations sont prouvées, elles pourraient avoir des
conséquences significatives pour la gestion future de
l’organisation et pour la crédibilité du football africain.
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