Dans une déclaration pleine de
sincérité, Bouchekriou a confié que ce retour n’était pas prévu
initialement :
« Je n’étais pas censé revenir.
J’avais pris la décision de ne plus entraîner la sélection, et il
était prévu qu’un entraîneur étranger prenne les commandes »,
a-t-il expliqué.
Toutefois, l’appel du drapeau a
fini par l’emporter.
« Le président de la Fédération
est un ami, il m’a demandé de revenir. Et quand il s’agit de
l’équipe nationale, on ne peut pas dire non », a ajouté le coach
algérien, visiblement animé par un profond sentiment de devoir.
Bouchekriou, qui connaît bien
la maison pour avoir dirigé les Verts à plusieurs reprises,
n’ignore pas l’ampleur du défi qui l’attend :
« La mission sera difficile,
je le sais. Mais j’ai déjà pris les rênes du sélectionneur dans des
périodes encore plus compliquées. Entraîner l’équipe nationale
reste avant tout un devoir patriotique », a-t-il affirmé avec
détermination.
Interrogé sur le programme de
préparation, le sélectionneur a indiqué avoir choisi de ne pas programmer de matchs
amicaux durant ce stage de regroupement à Alger.
« Avec la présence de nouveaux
joueurs, il n’est pas judicieux de les aligner tout de suite dans
des rencontres amicales. Il faut d’abord travailler sur la
cohésion, le rythme collectif et la préparation physique avant
toute évaluation », a-t-il précisé.
Sous sa direction, le groupe
national s’active actuellement dans la capitale algérienne dans un
stage intensif de
préparation, axé sur le renforcement de l’esprit d’équipe
et la mise en place d’un système de jeu homogène.
Le retour de Salah Bouchekriou
à la tête de la sélection est perçu par beaucoup comme un
choix de continuité et
d’expérience, tant le technicien a marqué l’histoire du
handball algérien par son engagement et sa connaissance du terrain
africain.
À quelques mois du grand rendez-vous
continental au Rwanda, les regards seront tournés vers Bouchekriou
et ses hommes, avec l’espoir de revoir l’Algérie briller à nouveau
sur la scène africaine.