Le football algérien a tenu à rester fidèle à ses
travers par des comportements répréhensibles que réprouvent la
morale en autant d’atteintes à l’esprit sportif. Les conséquences?
Tout le temps, et on s’excuse du terme car inapproprié,
d’apprécier. Pendant ce temps …
Une honte totale :
À quelques encablures des différents baisser de rideau, tous
paliers et catégories d’âges confondus (chez les jeunes pousses, le
phénomène de la violence est également palpable et n’augure rien de
bon), les responsables en charge de la discipline savent ce qui les
attend et quelles sont les mesures (s’achemine-t-on vers une
dernière partie de saison placée sous le signe du huis clos, cette
sanction qui ne semble toutefois pas freiner ni même tempérer les
ardeurs des champions de la violence) à prendre, les dernières
étapes, et c’est connu car l’enjeu devenant plus important autant
pour la course aux trophées que pour les opérations sauvetage (tous
les moyens devenant bons, y compris l’intimidation et l’agression
physique, nonobstant bien sûr la combine avec des arbitres devenus
pour certains «achetables» à souhait et pesant de tout leur poids
sur l’issue des rencontres aussi sûrement) devenant porteuses de
sérieuses menaces.
Pour finalisé et à titre de message clair – sera-t-il décodé à
temps pour arrêter les frais d’un jeu de massacre installé dans la
durée dans nos murs?
On retiendra ces propos lourds de sens et qui disent ce qu’ils
veulent dire, sortis de la bouche même d’un des responsables de la
FAF (le 1er responsable de la tellement décriée Commission de
Discipline de la LFP), M.Hamid Haddadj qui n’ira pas par d’autres
chemins pour remettre en cause l’utilité même de la contribution
des « stadiers», en déclarant, entre autres, et sans détour, que
«Certains d’entre eux sont des délinquants, qu’au lieu d’aider les
forces de l’ordre dans l’organisation des matches et la
canalisation des supporters, ils recourent à l’intimidation des
équipes visiteuses.» Aux lecteurs, et donc au public, d’apprécier.
Attention danger. On ne cessera jamais de le souligner.
Pauvre football algérien.
Lotfi Bouzidi, Fennec Football