Algérie Foot – Quelques jours avant l’annonce de la liste de l’équipe d’Algérie version Vladimir Petkovic, des questions planent.
Bonne nouvelle pour l’équipe d’Algérie et son sélectionneur. En effet, Houssem Aouar et Ismaël Bennacer sont de retour à leur meilleur niveau au moment où Vladimir Petković s’apprête à dévoiler sa liste pour le stage de novembre à Djeddah. Longtemps freinés par les blessures, les deux milieux signent un retour fracassant qui arrive au moment idéal, à un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la CAN 2025. Leur regain de forme tombe à pic pour un sélectionneur algérien en quête de certitudes dans un secteur clé du jeu.
Deux revenants au timing parfait
Côté saoudien, Houssem Aouar revit enfin sous le maillot d’Al-Ittihad. Débarrassé de ses pépins physiques, le meneur de jeu s’impose comme l’un des joueurs les plus influents du club. Avec trois buts et une passe décisive lors de ses trois dernières apparitions, il a retrouvé son rythme et sa confiance. Son intelligence de jeu, sa qualité de projection et sa capacité à casser les lignes pourraient faire de lui un élément décisif pour les Verts, surtout face à des adversaires regroupés. Pour Aouar, souvent critiqué depuis son départ d’Europe, cette renaissance est un message fort : il reste un joueur de très haut niveau, prêt à endosser ses responsabilités.
En Europe, Ismaël Bennacer impressionne sous les couleurs du Dinamo Zagreb. Repositionné plus haut dans l’entrejeu, il a retrouvé sa vivacité et son influence sur le tempo du jeu. Sélectionné quatre fois dans l’équipe-type du championnat croate sur les cinq dernières journées, le milieu algérien prouve qu’il a définitivement tourné la page de ses blessures. Petković, qui le considère comme “indispensable à l’équilibre du jeu”, peut enfin compter sur lui pour redonner de la stabilité et de la créativité à son entrejeu.
Avec Aouar et Bennacer à ce niveau, la concurrence s’annonce féroce dans un milieu déjà riche, où émergent de nouveaux talents comme Ilane Kebbal ou Anis Hadj Moussa. Mais une chose est sûre : le retour de ces deux piliers pourrait bien redonner à l’Algérie le cœur de jeu qu’elle cherchait depuis des mois.































