La JS Kabylie se retrouve dans une situation financière délicate. La FIFA a récemment rendu une décision obligeant le club à verser 600 000 euros au club turc Bandırmaspor, propriétaire des droits de l’attaquant Bilal Messaoudi, actuellement prêté à la JSK, dans un délai de 45 jours pour ensuite lever l’interdiction de recrutement. Cette somme correspond à des clauses liées au transfert et au prêt du joueur, et son non-paiement pourrait entraîner des sanctions sportives sévères.
Bilal Messaoudi a rejoint la JS Kabylie à l’été 2025 dans le cadre d’un prêt depuis Bandırmaspor. Après son passage en Turquie, l’attaquant est ainsi revenu en Algérie pour renforcer l’attaque kabyle. Avant Bandırmaspor, Messaoudi a connu plusieurs expériences à l’étranger et en Algérie, notamment en Belgique avec le KV Kortrijk et dans différents clubs algériens et turcs, ce qui lui a permis d’acquérir une solide expérience internationale.
Le montant de 600 000 euros demandé par Bandırmaspor reflète les obligations contractuelles non respectées par la JSK, probablement liées aux conditions du transfert ou du prêt. La FIFA, saisie par le club turc, a statué en sa faveur, donnant ainsi un délai précis à la JSK pour honorer ce paiement. En cas de non-respect, le club kabyle pourrait se voir infliger des sanctions, allant de restrictions sur le mercato à des pénalités plus lourdes pouvant affecter sa participation aux compétitions nationales ou continentales.
Pour la JSK, cette décision représente un sérieux défi. Alors que le club cherche à se stabiliser financièrement et sportivement, cette charge supplémentaire risque de peser sur ses ressources et sur sa capacité à recruter ou à renouveler certains contrats. Elle met également en lumière les difficultés que rencontrent certains clubs algériens dans la gestion des transferts et des prêts internationaux, notamment lorsqu’ils impliquent des montants significatifs.
Du côté de Messaoudi, cette décision n’affecte pas son statut ni sa présence au sein de la JSK. L’attaquant reste pleinement engagé dans le projet sportif kabyle, concentré sur ses performances et sur l’objectif collectif du club. C’est donc avant tout la direction de la JSK qui doit maintenant gérer cette situation financière et trouver les moyens de s’acquitter du montant exigé par Bandırmaspor.
Les supporters, quant à eux, espèrent que ce litige servira de signal pour améliorer la rigueur administrative et financière du club, afin d’éviter que de telles situations ne se reproduisent. La priorité reste de préserver la compétitivité de l’équipe tout en assurant la conformité du club avec les règles internationales du football.
