Algérie Foot – La FAF de Walid Sadi impose de nouvelles règles financières strictes pour encadrer durablement les clubs avant la saison 2025-2026.
La Fédération algérienne de football (FAF), présidée par Walid Sadi, vient de franchir un nouveau cap dans sa volonté de moraliser et de structurer le football professionnel en Algérie. Dans une circulaire adressée hier aux présidents des clubs de Ligue 1 et Ligue 2, l’instance fédérale rappelle les nouvelles exigences financières qui entreront en vigueur pour la saison sportive 2025-2026.
Au cœur de cette directive : la maîtrise de la masse salariale des joueurs. Chaque club est désormais tenu de respecter un plafond annuel fixé pour l’ensemble des contrats de ses joueurs, sous peine de sanctions sportives et administratives. Cette mesure vise à freiner les dérives budgétaires qui ont plombé plusieurs formations ces dernières années.
Mais la nouveauté la plus marquante réside dans l’obligation de fournir un garant bancaire, joint au traditionnel engagement écrit, attestant de la capacité du club à honorer ses engagements financiers. Une condition qui vient renforcer la crédibilité des dossiers d’enregistrement des joueurs au niveau de la Ligue de football professionnel.
La FAF va plus loin en supprimant officiellement l’exigence de garantie spécifique pour les contrats des joueurs étrangers, un signal d’ouverture visant à attirer davantage de talents internationaux, tout en imposant une rigueur budgétaire généralisée. Par ailleurs, les clubs devront désormais prouver la viabilité de leur budget, assurer la couverture de leurs engagements salariaux, et surtout, solder leurs dettes dans les délais légaux.
L’instance dirigée par Walid Sadi insiste également sur le respect des contrats signés avec les joueurs et appelle les sociétés sportives propriétaires des clubs à finaliser leurs procédures de reconnaissance juridique, en conformité avec les normes de gestion d’une entreprise sportive moderne.
Par cette nouvelle salve de réformes, la FAF affiche clairement sa volonté d’en finir avec l’amateurisme structurel qui gangrène le football local. Il s’agit là d’un pas déterminant vers une plus grande transparence, une meilleure régulation du marché des transferts, et surtout, une protection renforcée des droits des joueurs. Reste à savoir si les présidents de clubs joueront le jeu et s’adapteront à ces exigences, qui pourraient conditionner leur participation au championnat à partir de la saison prochaine.
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