Algérie Foot – La Coupe d’Afrique des Nations (CAN)
2025, attribuée au Maroc en septembre 2023, continue de faire
couler beaucoup d’encre. Depuis l’annonce officielle de la
Confédération africaine de football (CAF), des voix s’élèvent pour
critiquer les conditions entourant cette
décision.
Certains estiment que le processus a été influencé par le
président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF),
Fouzi Lekjaa, notamment au détriment de l’Algérie. Cette dernière
avait d’ailleurs retiré sa candidature quelques jours avant
l’annonce officielle, dénonçant un traitement inéquitable.
Des infrastructures marocaines en question
Le Maroc, désigné pays hôte, a vu la phase finale de la CAN 2025
reportée de l’été à la fin de l’année en raison, officiellement, de
la programmation de la Coupe du monde des clubs. Cependant,
certaines sources avancent que ce report serait lié à des retards
dans la préparation des infrastructures nécessaires pour un
événement de cette envergure. Selon le journal algérien El
Marma Sport, Veron Mosengo-Omba, Secrétaire général de la CAF,
aurait exprimé des doutes sur la capacité du Maroc à être
totalement prêt pour l’organisation. Bien que ces affirmations
restent non confirmées, elles alimentent les spéculations.
La menace d’un retrait
Face à ces inquiétudes, une réunion décisive de la CAF serait
prévue pour le 1er février 2025 au Caire. Cette rencontre pourrait
déterminer si le Maroc est en mesure de garantir une organisation
conforme aux attentes ou s’il faudra envisager un autre pays hôte.
Dans un tel scénario, le temps serait un facteur crucial : la CAN
doit s’ouvrir le 21 décembre 2025, laissant moins d’un an pour
finaliser les préparatifs.
L’Algérie, une option crédible ?
Parmi les alternatives possibles, l’Algérie apparaît comme un
choix évident. Avec des infrastructures modernes, telles que les
stades de Baraki, Oran et Annaba, le pays dispose des équipements
nécessaires pour accueillir un événement de cette ampleur.
Toutefois, convaincre la Fédération algérienne de football (FAF) de
relever ce défi ne sera pas aisé, compte tenu des tensions liées à
l’attribution initiale et des controverses entourant la gestion de
la CAF.
Un défi pour la CAF
Le risque de retirer l’organisation au Maroc mettrait la CAF
dans une situation délicate. Cela entacherait davantage sa
crédibilité, déjà mise à mal par les accusations de favoritisme. De
son côté, le Maroc devra redoubler d’efforts pour rassurer
l’instance africaine et les fédérations membres. Si le pays ne
parvient pas à prouver sa préparation, l’avenir de la CAN 2025
pourrait bien se jouer dans un autre pays, ravivant ainsi les
espoirs de l’Algérie et d’autres nations.
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