L’ancien international a
affirmé avec force : « J’ai toujours eu un raisonnement clair :
t’as choisi d’être Algérien, Français ou Anglais ? On ne choisit
pas l’Algérie ! » Ces mots traduisent son agacement face à certains
joueurs nés à l’étranger, ayant grandi et fait carrière dans
d’autres pays, mais qui tardent à affirmer une volonté ferme de
défendre les couleurs algériennes. Pour Slimani, si un joueur est
né, a vécu et évolué toute sa carrière en France, alors il doit
jouer pour la France, « pourquoi venir en Algérie ? », a-t-il
demandé, soulignant que l’engagement envers la sélection nationale
ne peut pas être un choix parmi d’autres.
Aujourd’hui attaquant du CR
Belouizdad, prêté à Westerlo, Slimani milite pour une règle stricte
dans la sélection nationale. Selon lui, la convocation doit être un
engagement sans ambiguïté : « Si on t’appelle une fois, tu viens.
Sinon, tu n’es plus sélectionné. » Il défend l’idée que c’est
l’unité et la cohésion du groupe qui construisent la force de
l’équipe, non pas des joueurs individuels au parcours épars ou à
l’engagement incertain.
Slimani dénonce aussi la
tendance à voir la sélection comme un simple « choix de carrière ».
Il s’est montré très direct : « Quand je les entends en train de
parler de choix, j’ai envie de pleurer. Tu es qui pour choisir ? Tu
peux venir en vacances, c’est ton pays, celui de tes parents, mais
jouer au foot, jamais de la vie ! » Ce message clair rappelle que,
pour Slimani, défendre l’Algérie sur le terrain n’est pas une
option négociable, mais un honneur et un devoir à assumer
pleinement.
Cet appel à la sincérité et à la fidélité vise
à renforcer la stabilité et la détermination de la sélection
algérienne face aux défis sportifs internationaux. Slimani, par son
franc-parler, remet en question la gestion des talents binationaux
et invite à une réflexion plus profonde sur le lien entre identité,
engagement et performance.