Dans un premier temps, Noor
avait violemment remis en cause le rendement de Mahrez, déclarant
:
“Qu’est-ce que Riyad Mahrez
fait dans les matchs à part être bon dans les centres et les coups
de pied arrêtés ? Il ne tente presque plus de dribbles en un contre
un. Puis, quand le match s’ouvre, il joue plus librement et
distribue des passes. Mais nous, on veut qu’il soit décisif quand
la rencontre est fermée.”
Des propos qui ont rapidement
enflammé les réseaux sociaux. Si certains observateurs lui donnent
partiellement raison sur la baisse de fréquence des duels
individuels de Mahrez, beaucoup estiment que Noor exagère en
minimisant son importance dans le collectif d’Al-Ahli. Le capitaine
des Verts reste, chiffres à l’appui, l’un des joueurs les plus influents du championnat
saoudien depuis son arrivée.
Depuis qu’il a quitté
Manchester City, Mahrez affiche en effet des statistiques
impressionnantes : 31
buts et 37 passes décisives en 89 matchs sous le maillot
vert et blanc. Son apport a été déterminant, notamment lors de la
Supercoupe d’Arabie
saoudite, où il a signé trois passes décisives en
demi-finale face à Al-Qadsiah et en finale contre le puissant
Al-Nassr de Cristiano
Ronaldo, permettant à son équipe de décrocher le
trophée.
Comparer Mahrez à des
attaquants comme Karim
Benzema, auteur de 44 buts et 19 passes en 70 matchs sur
la même période, montre à quel point l’Algérien reste un joueur
complet et décisif. Son rôle dépasse le simple cadre statistique :
il apporte une expérience, une vision du jeu et une sérénité dont
peu de joueurs disposent dans le championnat saoudien.
En s’en prenant à son coach après Mahrez, Noor
semble vouloir alimenter le débat autour de la gestion des stars à
Al-Ahli. Mais au vu des performances de l’ancien Citizen, difficile
de donner du crédit à des propos qui paraissent davantage guidés
par la provocation que par une véritable analyse sportive.