Algérie Foot– Le ton est monté à Rabat. Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, s’est insurgé contre ce qu’il qualifie de « véritable conspiration » visant à ternir l’image du Maroc, notamment autour de l’organisation de la CAN 2025 et du Mondial 2030. Intervenant jeudi devant la Commission des finances de la Chambre des représentants, le dirigeant a tenu un discours particulièrement ferme, où il n’a pas hésité à pointer du doigt certains détracteurs, parmi lesquels une allusion claire à l’Algérie.
« Puisqu’on parle de la CAN, vous savez qui étaient nos concurrents. Depuis, ils tentent de semer le doute sur nos capacités. Ils ont sorti des rumeurs comme quoi on tue les chiens errants et que les stades ne sont pas prêts. Même après l’inauguration du stade de Rabat, ils ont dit que c’était du Photoshop ! », a lancé Lekjaa, visiblement agacé. Une sortie qui fait directement écho aux tensions persistantes entre Rabat et Alger, notamment depuis le retrait de l’Algérie dans la course à l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
Le patron du football marocain
a ensuite tenu à défendre
la vision du Royaume autour du Mondial 2030, coorganisé
avec l’Espagne et le Portugal. Face aux critiques sur les coûts et
la faisabilité du projet, il a affirmé que cette candidature
s’inscrivait dans une logique de développement durable et non dans
une quête de prestige.
« Ces projets vont créer pour notre pays des emplois, de la valeur
ajoutée. Ils s’intègrent dans la vision royale du Maroc émergent,
où chaque dirham investi contribue à transformer les
infrastructures et moderniser les services publics », a-t-il
expliqué.
Lekjaa a aussi révélé que la moitié des 3 milliards de dirhams (environ 280 millions d’euros) alloués à ces projets bénéficierait à l’Office national des chemins de fer (ONCF), afin de renforcer les connexions entre les villes hôtes de la CAN et du Mondial.
Mais c’est surtout sa dénonciation d’une “campagne de désinformation orchestrée” qui a marqué les esprits. Selon lui, certaines attaques viendraient de ceux « qui n’ont jamais accepté les succès du Maroc ». « Nous faisons face à une entreprise de désinformation savamment montée pour salir l’image du Royaume. Les appels au boycott n’ont aucune base économique ni sociale. Ils traduisent simplement la frustration de ceux qui, à défaut de briller, cherchent à éteindre la lumière des autres », a-t-il affirmé sous les applaudissements des députés.
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