Algérie Foot– Le coach portugais José Peseiro pousse le président de la fédération algérienne de football Walid Sadi à prendre une décision radicale.
José Peseiro, le sélectionneur du Nigeria, a récemment accordé une interview à GOAL dans laquelle il revient sur la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN), son expérience en Afrique, et évoque également son avenir dans le domaine de l’entraînement.
La CAN, qui s’est clôturée il y a trois semaines avec la victoire de la Côte d’Ivoire face au Nigeria en finale (2-1), a été le théâtre d’un spectacle époustouflant, captivant les fans du début jusqu’à la fin. GOAL a eu le privilège de discuter avec l’un des acteurs principaux de cette compétition, José Peseiro, le sélectionneur des Super Eagles.
Alors qu’il profitait d’un repos bien mérité après le tournoi, le technicien portugais est revenu sur cette expérience, terminant la compétition en tant que vice-champion, à un pas du sacre. Malgré la douleur de la défaite en finale, Peseiro exprime sa fierté pour le parcours réalisé par son équipe et rend hommage à ses joueurs pour leur dévouement. Il mentionne également son excitation à l’idée de continuer à exercer sa passion pour le métier d’entraîneur.
« La CAN, une compétition incomparable avec les autres tournois »
Interrogé sur son ressenti après la CAN et sur l’expérience unique que représente ce tournoi, Peseiro partage ses impressions. Il évoque la richesse émotionnelle de la compétition, soulignant l’enthousiasme du public africain et le niveau de compétition élevé entre les équipes. Comparant la CAN à d’autres tournois tels que la Copa America ou la Coupe d’Asie, Peseiro insiste sur l’atmosphère unique de la compétition africaine, imprégnée d’une proximité particulière avec les supporters et les médias.
« Malgré la défaite, les gens nous ont remerciés car ils ont vu notre combativité »
L’entraîneur du Nigeria revient sur le parcours de son équipe jusqu’en finale, exprimant sa confiance en ses joueurs dès le début du tournoi. Malgré la déception de la défaite en finale, Peseiro témoigne de sa fierté pour le travail accompli et du soutien chaleureux reçu de la part des supporters nigérians. Il reconnaît la tristesse de ne pas avoir remporté le trophée tout en soulignant la satisfaction de voir son équipe parvenir à la finale contre toute attente.
Peseiro analyse également les raisons de la défaite en finale, pointant notamment l’impact de la pression sur ses joueurs et l’importance de l’expérience dans ce genre de matchs. Malgré la nervosité ressentie lors de la finale, l’entraîneur se dit fier de ses joueurs pour leur engagement et leur performance tout au long du tournoi.
« Pour la CAN, on a changé de système et ça a bien fonctionné jusqu’à la finale »
En ce qui concerne les aspects tactiques, Peseiro explique les ajustements effectués dans le système de jeu de son équipe avant le tournoi, visant à renforcer la solidité défensive tout en conservant une menace offensive. Il revient sur l’efficacité de ces changements jusqu’en finale, malgré les défis rencontrés lors du dernier match.
« La pression populaire ? Je sais faire avec mais les joueurs peuvent en souffrir »
Évoquant la pression médiatique et populaire entourant l’équipe nationale du Nigeria, Peseiro partage son expérience en tant que sélectionneur dans un pays passionné de football. Il insiste sur le rôle des entraîneurs dans la protection de leurs joueurs contre les critiques et la gestion des attentes du public.
« Pour mon futur ? Je suis ouvert à tous les projets qu’on me propose »
Enfin, Peseiro aborde son avenir dans le football, mentionnant qu’il a reçu plusieurs offres de clubs et de sélections nationales. Il exprime sa volonté de prendre le temps de se reposer avant de prendre une décision concernant son prochain projet, tout en se disant ouvert à toutes les options qui se présentent à lui.
” Mon contrat se termine dans deux jours (ndlr, le 29 février). J’ai reçu beaucoup d’options, beaucoup de contacts de la part des équipes nationales ou de clubs. Je dirai 5, 6 ou 7. Je leur ai tous fait savoir que je dois me reposer et qu’à l’expiration de mon contrat, j’en parlerai et je commencerai à réfléchir à d’autres projets. Et décider de mon futur. Pour l’instant, j’ai besoin de couper et être au calme. Mais je suis à l’écoute des propositions et des projets qu’on m’offre. Et j’évalue si ça me plait ou pas.”, a-t-il affirmé.
” On a perdu en finale, mais tout le monde reconnait notre très bon travail. Mais c’est aussi grâce aux joueurs et on ne peut rien faire sans eux. On n’est que coach, on n’est pas des génies. Je suis content. Je leur suis reconnaissent, à eux et aussi au staff. C’est un travail difficile et ça l’est encore plus en Afrique. Les joueurs ont cru en nous et ont donné le meilleur d’eux-mêmes, même ceux qui n’ont pas joué. Et je m’excuse auprès de ceux que je n’ai pas pu satisfaire, en terme de temps de jeu notamment. J’ai toujours œuvré et choisi pour le meilleur de la sélection nationale. Si je pouvais, j’aurais mis à chaque fois 25 joueurs sur le terrain. Car ils avaient tous le potentiel pour jouer. Merci à eux.”, a conclu Peseiro.
Face à Peseiro, qui veut prendre tout son temps, Walid Sadi devrait bel et bien annoncer dans les prochaines heures l’officialisation de l’engagement de Vladimir Petkovic, comme coach de l’équipe d’Algérie.
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