Cette situation intervient à un
moment délicat, puisque la Guinée affrontera l’Algérie à Conakry
lors de la 8e journée des éliminatoires, après que les Verts aient
accueilli le Botswana lors de la 7e journée. Ce départ soudain crée
une incertitude sur le plan tactique et organisationnel pour les
Guinéens, ce qui pourrait, indirectement, profiter à Vladimir
Petkovic et ses hommes, qui ont besoin de reprendre leur marche en
avant après des résultats mitigés.
Dans son communiqué officiel,
la Fédération guinéenne a précisé qu’un appel à candidatures est
lancé pour désigner un nouveau sélectionneur, avec une date limite
fixée au 7 juillet prochain. Fait surprenant : l’objectif fixé
n’est pas la qualification au Mondial 2026, mais plutôt une
participation à la CAN 2027. Côté budget, la Guinée offre un
salaire annuel plafonné à 360 000 dollars, un montant jugé
insuffisant par la presse locale pour attirer un “grand nom”.
La Fédération traverse
également une période de crise financière. Elle a été contrainte
d’annuler deux matchs amicaux face au Niger et à la Tunisie lors de
la dernière fenêtre FIFA, faute de moyens. L’appui financier
extérieur – notamment via le Maroc et la Fédération dirigée par
Fouzi Lekjaa – semble aussi s’être tari, augmentant les tensions
internes.
Dans ce contexte instable, la Guinée pourrait
aborder le choc face à l’Algérie dans des conditions loin d’être
optimales, ce qui constitue, sans doute, une aubaine pour les
Verts.