Dans un récent entretien,
Fathi Jamal a
exprimé sa « fierté immense » face à cette consécration, saluant un
projet mûri depuis des années :
« Ce titre n’est pas un hasard.
C’est le fruit d’une stratégie claire, impulsée par le président
Fouzi Lekjaa, et
fondée sur la formation, la planification et la patience. Ce que
nous vivons aujourd’hui est le résultat d’un travail collectif et
méthodique. »
Le directeur du développement
voit dans ce sacre une étape clé pour bâtir le futur du football
marocain :
« Ce succès n’est pas une
finalité, mais un point de départ. Une grande partie de ces joueurs
rejoindra l’équipe olympique pour Los Angeles 2028, et beaucoup
d’entre eux seront probablement présents à la Coupe du monde 2030.
Nous préparons la relève dès aujourd’hui. »
Depuis plusieurs années,
le Maroc a misé sur un
modèle de formation structuré, fondé sur la création de
centres régionaux, l’amélioration des infrastructures et la
formation des entraîneurs. Selon Jamal, cette approche a permis de
canaliser le potentiel exceptionnel des jeunes talents marocains
:
« Le football marocain regorge
de pépites, mais le talent seul ne suffit pas. Il faut un
encadrement technique et administratif solide. C’est en maintenant
cette rigueur que nous pourrons transformer cet exploit en un
processus durable de succès. »
L’homme de l’ombre,
Fathi Jamal,
n’en est pas à son premier coup d’éclat. En 2005 déjà, il avait
conduit les jeunes Lions de l’Atlas jusqu’en demi-finale du Mondial
U20 aux Pays-Bas. Ancien entraîneur du Raja Casablanca, il a également fait
partie du staff de la sélection A à plusieurs reprises. Son
expertise et sa vision à long terme ont façonné la base du
renouveau marocain.
Ce triomphe n’est donc pas un
épisode isolé, mais le fruit d’une vision globale soutenue par la Fédération
royale marocaine et encouragée par le roi Mohammed VI, fervent promoteur du
développement sportif national.
Avec la stratégie «
Génération 2030
» déjà en marche, le Maroc s’affirme désormais comme une
puissance montante du
football mondial. Comme l’a résumé Fathi Jamal :
« Ce
titre n’est pas la fin d’un parcours, mais le début d’une ère
nouvelle pour le football marocain. »