Algérie Foot– Youcef Belaïli continue de faire parler de lui bien au-delà des frontières du football maghrébin. Sa prestation spectaculaire face au Flamengo, malgré la défaite de l’Espérance de Tunis lors du match d’ouverture de la Coupe du monde des clubs 2025, a provoqué une véritable vague d’admiration au Brésil. Un engouement auquel l’international algérien a choisi de répondre avec franchise et loyauté.
Sur la pelouse, Belaïli a été exceptionnel. Face à une armada brésilienne expérimentée, il a offert une copie de grande classe : dribbles déroutants, vision du jeu affûtée, gestes techniques empruntés à la plus pure tradition du football artistique. Loin d’être effacé par l’enjeu, il s’est affirmé comme l’un des rares joueurs à rivaliser en style et en inventivité avec les stars de Flamengo. De quoi faire vibrer les amateurs du “futebol arte”.
Sur les réseaux sociaux, c’est l’ébullition. Des milliers de commentaires en portugais réclament son transfert dans le championnat brésilien, certains évoquant même une ressemblance de style avec Ricardo Quaresma ou Ronaldinho. L’idée de voir Belaïli en Série A séduit, et de nombreux supporters ont tenté de le convaincre par messages, vidéos, et montages flatteurs.
Mais la réponse du principal intéressé a été claire, sans
détour. Lors d’un live sur ses réseaux sociaux, le maestro oranais
a mis fin aux espoirs auriverdes :
« Non, je n’irai pas au Brésil… Je ne quitterai pas
l’Espérance. Ce club m’a soutenu et je ferai toujours tout pour le
rendre heureux. »
Une déclaration à la fois ferme et touchante, qui confirme l’attachement profond du joueur à l’ES Tunis, qu’il considère comme bien plus qu’un simple employeur. Pour lui, il s’agit d’un club refuge, une maison, un point d’ancrage dans une carrière souvent mouvementée.
Avec cette prise de position, Youcef Belaïli rappelle qu’au-delà de la reconnaissance internationale, il reste fidèle à ceux qui lui ont tendu la main. Loin des sirènes brésiliennes, il semble déterminé à écrire une nouvelle page de son histoire avec l’Espérance, qu’il espère ponctuer de titres et de moments inoubliables.
Le public brésilien, admiratif, devra donc se contenter de revoir ses exploits en replay. Belaïli, lui, reste concentré sur sa mission à Tunis : porter haut les couleurs “sang et or”.
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