Algérie Foot– La déclaration a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le paysage footballistique maghrébin. Wajdi Bouazzi, ancien ailier de l’Espérance Sportive de Tunis et figure respectée du club, a violemment taclé Youcef Belaïli au détour d’une interview qui ne laissera personne indifférent. « Belaïli est fini footballistiquement. Il devrait se contenter de sa participation à la Coupe du Monde des clubs et remercier Dieu pour ce qu’il a accompli. Je sais que les supporters vont m’attaquer, mais c’est la vérité », a-t-il lâché sans détour.
Ce commentaire acerbe intervient avant la prestation brillante de Belaïli contre le Los Angeles FC, où l’Algérien avait offert à l’Espérance une victoire précieuse (1-0), marquant un but décisif et étant élu homme du match. De quoi faire taire les critiques sur son niveau physique et sa prétendue « fin de cycle ».
La sortie de Bouazzi a immédiatement divisé les supporters. Sur les réseaux sociaux, les réactions ont afflué. Certains partagent le constat de l’ex-joueur, soulignant les signes évidents d’essoufflement chez Belaïli, surtout dans les matchs à forte intensité. D’autres, en revanche, crient au manque de respect et défendent le natif d’Oran, rappelant son palmarès impressionnant : deux Ligues des champions africaines, une Coupe arabe, une CAN, et maintenant un rôle majeur dans la Coupe du Monde des clubs.
Ce débat relance une question sensible : jusqu’à quand peut-on compter sur Youcef Belaïli ? L’ailier algérien n’a jamais été un modèle de régularité physique. Capable de fulgurances, mais souvent rattrapé par des blessures ou un manque de constance, il semble coincé entre son talent pur et les exigences du très haut niveau.
Quant à Bouazzi, s’il assume pleinement sa déclaration, il vient aussi rappeler que le football est un monde sans pitié. On y juge vite, parfois trop vite. Reste à savoir si Belaïli saura, une nouvelle fois, répondre sur le terrain. Une chose est certaine : l’histoire entre lui et l’Espérance est loin d’être terminée.
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