Algérie Foot – La Fédération Algérienne de Football (FAF) a récemment publié un communiqué exprimant son regret et sa déception quant aux performances décevantes de l’équipe nationale lors du premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire. Les résultats en deçà des attentes ont conduit à une série de mesures visant à rectifier la situation, notamment la résiliation du contrat du sélectionneur national, Djamel Belmadi.
Le parcours peu glorieux de l’équipe nationale algérienne à la CAN 2023 a suscité des préoccupations légitimes au sein de la FAF et de la population algérienne. Malgré les moyens et les conditions matérielles mis à disposition par l’État et la FAF, l’équipe nationale n’a pas réussi à répondre aux attentes, se classant à la dernière place de son groupe pour la deuxième fois consécutive, après une performance similaire à la CAN 2021. Cet échec s’est ajouté à la non-qualification pour la Coupe du Monde 2022, aggravant ainsi les frustrations des supporters et des responsables du football algérien.
La réunion entre le président de la FAF, Monsieur Walid Sadi, et Djamel Belmadi à Bouaké, en Côte d’Ivoire, a marqué un tournant décisif. Confronté à l’échec cuisant de l’équipe nationale, un accord mutuel de résiliation amiable du contrat de Belmadi a été envisagé. Cependant, malgré l’accord initial, Belmadi a finalement exprimé des réticences, notamment en ce qui concerne les aspects financiers de l’accord, retardant ainsi la formalisation de la résiliation.
L’attitude de Belmadi, qui a quitté le territoire national sans donner de réponse définitive, a été perçue comme un refus tacite de l’accord proposé par la FAF. Cette situation a contraint la FAF à prendre des mesures décisives pour tourner la page et se concentrer sur l’avenir du football algérien. Ainsi, la résiliation du contrat de Djamel Belmadi a été annoncée, marquant la fin d’une ère et le début d’un nouveau chapitre pour l’équipe nationale. Ce départ est donc considéré comme un limogeage, et non une démission. Avec toute cette agitation, le désormais ex-sélectionneur des Fennecs pourrait bien avoir recours au TSA. Affaire à suivre…
Communiqué de la FAF :
« La fédération algérienne de football – FAF a enregistré avec regret et déception le parcours de l’équipe nationale peu glorieux, en deçà des attentes du peuple algérien, lors du premier tour des groupes, à la coupe d’Afrique des nations (CAN Côte d’Ivoire 2023).
Au regard des moyens et conditions matérielles mis à disposition par l’État et la fédération algérienne de football, il était légitime d’en attendre, en retour, des prestations d’une toute autre stature. Pour la seconde fois consécutive; ( CAN 2021 et CAN 2023 ), l’équipe nationale n’a pas franchi le premier tour et s’est classée à la 4éme et dernière place du groupe. C’est là, un échec avéré, douloureux et difficilement acceptable, outre l’échec à la qualification pour la coupe du monde 2022.
La fédération, consciente du poids de ses responsabilités et du devoir de sauvegarde des intérêts des équipes nationales et du football algérien, est intervenue, via son Président, Monsieur Walid Sadi, interpellant le sélectionneur national, Djamel Belmadi, à Bouaké, en Côte d’Ivoire, au lendemain de l’amère élimination au premier tour, pour faire le point sur les circonstances de cet échec, où un accord mutuel de résiliation amiable a été convenu. Les discussions entamées à Bouaké devaient aboutir, le lendemain au retour de la délégation à Alger, à la formalisation de l’accord de résiliation amiable par le sélectionneur et son staff.
Dès le lendemain, les parties concernées avaient répondu à l’invitation du président de la FAF, en vue de la ratification de l’accord conclu la veille en Côte d’Ivoire. Tous les membres du staff technique avaient signé l’accord de résiliation amiable, à l’exception de Djamel Belmadi qui s’est, étonnamment rétracté, sollicitant un temps de réflexion supplémentaire, considérant l’accord convenu, dans son volet pécuniaire, en deçà de ses attentes.
Quatre jours plus tard, la fédération n’avait toujours rien reçu de l’intéressé, qui entre temps, avait quitté le territoire national laissant la fédération sans réponse. La FAF qui a mis tous les moyens à la disposition du sélectionneur national pour réaliser un parcours à la hauteur de la notoriété de l’équipe nationale, a enregistré avec beaucoup de regrets le bilan contraire aux attentes, susceptible d’impacter négativement l’image du football algérien.
Guidé par le souci d’en finir avec la spirale des échecs renouvelés, il a été convenu à Bouaké d’une séparation à l’amiable entre les deux parties. Le sélectionneur qui, dans un premier temps, avait marqué son accord sur cette option, n’y a plus donné suite. La FAF considère son silence et son départ du territoire national comme un refus et se voit contrainte de tourner définitivement la page et de se projeter désormais sur un nouveau challenge avec un nouveau sélectionneur et un nouveau staff technique qui seront désignés prochainement.
La fédération a pris acte de cette posture regrettable et se réserve désormais le droit d’en tirer les conséquences légitimes. Elle agira en fonction de la protection des intérêts majeurs du football national. »
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