Algérie Foot – Le joueur de l’équipe d’Algérie, Ghezzal, et l’OL tiennent un nul héroïque à Brest : un flash d’alerte pour Fonseca, un défi pour l’ailier.
Ce dimanche, l’Olympique Lyonnais (OL) est allé décrocher un précieux nul (0-0) sur la pelouse du Stade Brestois 29, et cela en infériorité numérique dès la 8ᵉ minute. Réduits à dix très tôt, les Gones n’ont pas subi : ils ont montré un mental d’acier, une dose d’abnégation et une solidarité rare. Dans ce contexte difficile, l’ailier algérien Rachid Ghezzal – entré en jeu – a pesé. Il n’a pas marqué, mais son implication pour soulager la ligne défensive sous pression a été tangible.
Guerre des nerfs et message intérieur
Pour Ghezzal, ce match est doublement signifiant : d’un côté, la performance collective dans l’adversité prouve que Lyon possède encore des ressources qu’on croyait éteintes. De l’autre, c’est un avertissement envoyé à l’entraîneur Paulo Fonseca et à l’encadrement : « Je suis venu comme joueur d’expérience pour épauler les jeunes, encadrer avec Corentin Tolisso, Clinton Mata et Moussa Niakh até. Je n’ai pas beaucoup de temps de jeu pour l’instant », a déclaré Ghezzal face aux médias.
Sa patience est grande, mais sa volonté de “jouer plus sur le terrain que ce que je peux faire à côté” sonne comme une exigence : il veut un rôle actif, pas secondaire.
Le contexte ne joue pas en sa faveur : Lyon a dû gérer le plan de jeu en infériorité, jongler avec l’usure d’un calendrier serré et maintenir le cap alors que l’équipe semblait fragilisée. Pourtant, sans rien révolutionner, les Gones ont stabilisé leur bloc, refusé le recul et préservé un nul qui vaut presque une victoire. L’engagement affiché est à souligner.
Pour Ghezzal, ce point est un appui. Son prochain message à Fonseca sera attendu : face à Paris Saint‑Germain, puis contre le Real Betis Balompié en milieu de semaine, l’occasion de se montrer davantage s’offre à lui. Il ne souhaite plus être un atout discret : il vise l’action concrète, visible. Et à 33 ans, l’ancien international algérien entend prouver que son retour à l’OL n’est pas un épilogue, mais un chapitre de feu.

































