Algérie Foot – Entre Amoura en feu, Bounedjah revigoré et Bekrar irrésistible, le sélectionneur de l’Algérie, Petković, fait face à un casse-tête de luxe en attaque.
L’attaque de l’équipe d’Algérie entre dans une phase charnière à l’approche de la CAN 2025. Entre retours tonitruants, jeunes talents ambitieux et absences prolongées, Vladimir Petković doit recomposer un secteur offensif où rien n’est acquis. Jamais la concurrence n’a semblé aussi intense, et chaque performance compte désormais dans la course à une place pour le grand rendez-vous continental.
Une hiérarchie totalement relancée
Véritable sensation du moment, Mohamed Amoura continue de faire parler de lui en Allemagne. Auteur d’un doublé remarqué avec Wolfsburg face à Hoffenheim, l’ancien joueur de l’Union Saint-Gilloise a déjà inscrit quatre buts en Bundesliga. Vif, percutant et imprévisible, il s’impose comme la principale arme offensive de Petković, surtout depuis la blessure d’Amine Gouiri, opéré de l’épaule et forfait pour trois mois. À 24 ans, Amoura s’affirme comme le symbole du renouveau offensif des Fennecs.
De son côté, Baghdad Bounedjah retrouve peu à peu son instinct de buteur au Al-Shamal SC. Après deux mois de disette, l’attaquant qatari a enfin retrouvé le chemin des filets. Ce retour en forme tombe à point nommé pour celui qui demeure, grâce à son expérience, un atout de poids dans le vestiaire et sur le terrain. Son leadership pourrait encore peser dans les choix du sélectionneur.
Mais la véritable révélation vient d’Europe de l’Est. Moncef Bekrar, le buteur du Dinamo Zagreb, impressionne avec sept buts en quatorze matchs toutes compétitions confondues. Déjà aperçu sous le maillot national, il postule clairement à une place dans la liste finale. Derrière lui, Nadir Benbouali (Győri ETO, Hongrie) et Redouane Berkane (Al-Wakrah, Qatar) attendent leur tour, prêts à saisir la moindre opportunité.
Et pour compléter ce tableau, une bonne nouvelle défensive : le retour de Rayan Aït-Nouri avec Manchester City, tandis que Youcef Atal reste incertain. Plus que jamais, la hiérarchie offensive des Verts se redessine — et Petković devra trancher entre promesses et certitudes.

































