Cette nomination en coupe du
monde des clubs récompense la progression constante de Ghorbal,
déjà présent lors des Coupes du monde 2022 et 2026 ; le natif
d’Oran fait partie des 35 arbitres centraux retenus par la
commission dirigée par Pierluigi Collina pour officier sur les 63
rencontres du Mondial des clubs. L’édition 2025, première du genre
à 32 équipes, se déroule sur le sol américain entre le 15 juin et
le 13 juillet, mobilisant 12 stades répartis dans onze métropoles :
Atlanta, Charlotte, Cincinnati, Los Angeles, Miami, Nashville,
New York/New Jersey, Orlando, Philadelphie, Seattle et Washington
DC. Les représentants africains n’y sont pas uniquement joueurs :
sur 117 officiels appelés, 24 sont spécialisés dans la vidéo, et
l’Afrique place plusieurs de ses talents en bonne place, que ce
soit sur la pelouse ou devant les écrans.
Si la compétition divise – le
président de LaLiga, Javier Tebas, n’a pas manqué de la
qualifier d’« épreuve sans valeur » et d’en réclamer l’annulation
–, elle n’en demeure pas moins un laboratoire technologique et
organisationnel pour la FIFA. L’instauration systématique d’un VAR
principal, d’un AVAR et même d’un troisième assistant VAR (AVAR2)
illustre la volonté de fiabiliser à l’extrême les décisions, tout
en offrant à des arbitres de différentes confédérations
l’opportunité de collaborer. Pour Ghorbal, chaque rencontre
constitue un test de plus dans une carrière déjà riche : qu’on se
souvienne de ses prestations lors de la CAN 2023 ou de la Coupe
arabe 2021, souvent saluées pour la rigueur de son placement et la
clarté de ses avertissements.
Le match Pachuca – Salzbourg servira donc de
rampe de lancement à la brigade algérienne, rehaussée par
l’expertise marocaine et égyptienne dans le car vidéo. Dans un
tournoi où la moindre erreur est disséquée, l’expérience conjointe
des officiels africains représente un atout. La FIFA, en misant sur
cette complémentarité, mise aussi sur la progression d’arbitres
issus de fédérations en pleine évolution technologique. Pour
Mustapha Ghorbal, c’est l’occasion d’ajouter une ligne de plus à
son CV international ; pour El‑Fariq et Ashour, celle de
s’illustrer face aux caméras, confirmant que, du Maghreb à la
vallée du Nil, l’arbitrage africain sait répondre présent quand
l’élite mondiale se donne rendez‑vous.