Plus que deux semaines avant la tenue de l’AG ordinaire de la FAF, une AG qui tient tout le monde en haleine, en raison du grand bruit qui tourne autour d’elle au point où l’on n’écarte pas l’éventualité de voir le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, et son bureau renversés.
C’est que dans les coulisses, un mouvement de contestation est
en train de gagner du terrain. Il faut dire que ces derniers temps
les critiques ne cessent de fuser de part et d’autre. Certains
opposants remettent depuis quelque temps en cause la légalité des
élections tenues en mars 2017 ; de vieilles cartes sont ainsi
sorties pour destituer Zetchi, accusé d’avoir bénéficié d’un coup
de pouce de la part des pouvoirs publics représentés par le MJS,
une injonction, qui si elle s’avère exacte, risque de ne pas être
tolérée par la FIFA. Dans ce registre, Baameur et Koussa ont
dit des vérités, sans oublier l’acharnement de certains présidents
longtemps muets, qui sont montés au créneau récemment, à l’image de
Zerouati.
Des éléments qui ont la particularité d’être membres de l’AG et qui
se seraient organisés avec le seul objectif de destituer Zetchi le
2 mai prochain. En effet, il y aurait, selon des sources, près
de 70 présidents de club ou de ligue qui se préparent à rejeter les
bilans de l’actuelle Fédération. Selon les mêmes sources, des
bénévoles auraient aussi pris l’initiative de rassembler des
»rebelles » dans les différents coins du pays. Le
nombre de contestataires qui se sont déjà rangés dans le camp qui
s’oppose à Zetchi devrait suffire à éjecter cedernier, étant donné
que cela dépasse la moitié des membres. C’est le moyen et le chemin
le plus court pour y parvenir, à défaut de rassembler les 2/3 de
l’AG et provoquer une AG extraordinaire avec un retrait de
confiance comme ordre du jour.