L’Espérance Sportive de Tunis a vécu une journée particulière avec la présentation officielle de Youssef Msakni, l’une des figures les plus emblématiques du football tunisien. À 35 ans, l’international tunisien retrouve le championnat local après une riche carrière au Qatar, en Europe et en sélection. Son arrivée à l’EST intervient dans un contexte bien précis : combler l’absence de Youcef Belaïli, victime d’une grave blessure aux ligaments croisés. C’est une bouffée d’air pour Belaili. Le fait que son club lui ai trouvé un remplaçant devrait le soulager.
Le club tunisien a confirmé que Youcef Belaïli, arrivé l’été dernier et devenu rapidement l’un des hommes forts de l’équipe, s’est blessé sérieusement et sera indisponible pour plusieurs mois. L’Algérien se trouve actuellement à Doha, au Qatar, où il suit un protocole de soins spécialisé à Aspetar, centre médical de renommée mondiale. Sa blessure a bouleversé les plans du staff technique, qui a dû réagir rapidement pour éviter un vide offensif dans l’effectif.
L’arrivée de Msakni apparaît ainsi comme un choix stratégique parfaitement logique. L’ancien joueur d’Al-Duhail et capitaine de la sélection tunisienne apporte non seulement son talent, mais aussi son expérience du haut niveau, essentielle dans une période où l’ES Tunis vise plusieurs objectifs à la fois, notamment sur la scène continentale.
Lors de sa présentation, l’atmosphère était chargée d’enthousiasme. Les supporters espérantistes voient en lui un leader technique capable d’apporter créativité, vision du jeu et calme dans les moments difficiles. En Tunisie, Msakni reste un joueur à part, adulé pour sa finesse balle au pied et son sens du spectacle. Son retour au pays constitue un véritable événement médiatique.
Pour l’ES Tunis, c’est un pari mesuré et réfléchi. Le club mise sur un élément qui connaît parfaitement l’environnement et qui peut s’intégrer instantanément sans période d’adaptation. De plus, son profil diffère légèrement de celui de Belaïli, ce qui pourrait offrir de nouvelles options tactiques à l’entraîneur.
Du côté des supporters algériens, l’absence de Belaïli est une mauvaise nouvelle, mais son passage par Aspetar laisse espérer un retour dans les meilleures conditions possibles. L’Algérien est connu pour sa détermination et devrait entamer une rééducation intensive afin de revenir plus fort.
En attendant, c’est Youssef Msakni qui prendra les clés de l’animation offensive du club de Bab Souika. Un défi à la hauteur d’un joueur qui a bâti sa réputation sur sa capacité à répondre présent dans les grandes échéances. L’ES Tunis, elle, peut se réjouir d’avoir attiré un renfort de ce calibre au moment où elle en avait le plus besoin.


































