Algérie Foot– Alors que l’équipe nationale poursuit son stage de préparation de juin, un détail n’est pas passé inaperçu : la libération de Youcef Belaïli par le sélectionneur Vladimir Petkovic, avant le second match amical face à la Suède. Cette décision, si elle semble d’abord liée à la participation imminente de l’ES Tunis à la Coupe du Monde des clubs 2025 (du 15 juin au 13 juillet), pourrait aussi révéler la place réelle de Belaïli dans la hiérarchie du technicien bosnien.
Auteur d’un bon match contre le Rwanda jeudi dernier (victoire 2-0), où il a été impliqué dans les deux buts — un but et une passe décisive — le natif d’Oran semblait avoir marqué des points. Pourtant, selon plusieurs sources proches de l’équipe, Petkovic n’envisageait pas de le titulariser face à la Suède, ce qui expliquerait sa mise à disposition anticipée à son club. Son coéquipier à l’Espérance, Mohamed Amine Tougaï, a lui aussi été libéré dans la foulée.
Contrairement à Belaïli, d’autres joueurs concernés également par le Mondial des clubs ont été retenus. C’est notamment le cas de Ramy Bensebaïni (Borussia Dortmund) et Rayan Aït-Nouri, tout proche d’un transfert à Manchester City. Cette différence de traitement trahit les intentions du sélectionneur : Belaïli, malgré ses excellentes statistiques en Tunisie (18 buts et 17 passes décisives en 35 matchs), n’est pas prioritaire dans ses plans.
Dans l’esprit de Petkovic, l’aile gauche semble promise, selon La Gazette du Fennec, à Mohamed Amine Amoura et Saïd Benrahma. Le premier, bien que plus à l’aise en soutien d’attaque, bénéficie d’une excellente dynamique en club. Le second, malgré une saison en demi-teinte en Arabie saoudite après son départ de Lyon, reste davantage dans les faveurs du coach que Belaïli. Ce dernier glisse ainsi en troisième position dans la hiérarchie à son poste.
On peut pourtant s’interroger : avec le forfait d’Amoura, Belaïli aurait pu être une alternative naturelle. Mais la décision de Petkovic de ne pas l’emmener en Suède, malgré sa forme actuelle, en dit long. L’international algérien semble aujourd’hui devoir redoubler d’efforts pour retrouver une place importante chez les Verts. À 32 ans, l’espoir n’est pas mort, mais le chemin paraît semé d’embûches.
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