Algérie Foot– Le feuilleton Youcef Belaili continue de secouer le monde du football maghrébin, et à Tunis, la situation devient de plus en plus tendue entre l’Espérance de Tunis et l’international algérien. Le club tunisien, qui détient encore les droits du joueur, a fixé ses conditions pour un éventuel départ : un montant d’un million d’euros. Cette exigence de l’Espérance de Tunis, qui considère toujours Belaili comme lié contractuellement, intervient alors même que l’ailier algérien boycotte les entraînements depuis plusieurs jours.
L’Espérance de Tunis, face à cette absence non justifiée, estime que le comportement de Belaili nuit gravement au bon déroulement de la préparation estivale. Le club se montre ferme et ne compte pas céder à la pression. Selon les dirigeants, la seule voie possible pour mettre fin à ce bras de fer reste le paiement d’un million d’euros. Une somme jugée raisonnable par l’administration tunisienne, qui rappelle que Belaili s’est engagé dans les règles et doit respecter ses obligations, peu importe la nature du désaccord actuel.
Du côté du joueur, la position est radicale. Belaili ne s’est plus présenté à l’entraînement de l’Espérance de Tunis depuis plusieurs séances, estimant que les promesses faites à son retour n’ont pas été tenues. L’international algérien considère qu’il ne peut pas continuer dans un environnement qu’il juge désormais incompatible avec ses objectifs professionnels. Toutefois, sans solution contractuelle ou financière, il reste officiellement un joueur de l’Espérance de Tunis. Et le club, bien décidé à défendre ses intérêts, maintient que tout départ de Belaili ne se fera qu’en échange d’un million d’euros.
Cette somme d’un million d’euros, demandée par l’Espérance de Tunis pour libérer Belaili, complique les négociations avec les clubs intéressés. Plusieurs formations, notamment dans le Golfe et en Afrique du Nord, ont montré leur intérêt pour l’ailier algérien, mais aucune n’a encore formulé d’offre correspondant aux attentes du club tunisien. Le joueur, de son côté, espère une issue rapide pour rebondir dans un nouveau championnat avant la reprise des compétitions officielles. Mais tant que l’Espérance de Tunis campe sur sa position, le dossier reste bloqué.
En interne, la direction de l’Espérance de Tunis évoque un problème de principe. Pour les dirigeants, il est hors de question de libérer Belaili sans contrepartie, surtout dans un contexte où le joueur a volontairement rompu le lien professionnel en cessant de s’entraîner. L’exigence d’un million d’euros est donc présentée non seulement comme une indemnité de transfert, mais aussi comme un message de fermeté. L’Espérance de Tunis veut faire comprendre qu’aucun joueur, même aussi emblématique que Belaili, ne peut imposer ses conditions unilatéralement.
Belaili, conscient des enjeux autour de son avenir, multiplie les contacts avec ses représentants pour accélérer une sortie de crise. Il espère que l’un des clubs intéressés acceptera de payer le million d’euros exigé ou qu’un terrain d’entente sera trouvé avec l’Espérance de Tunis. Mais pour l’instant, aucune proposition officielle n’a été faite. Le bras de fer continue, et chaque jour qui passe rend la situation plus délicate.
L’Espérance de Tunis, tout en se préparant pour ses échéances continentales, doit désormais gérer cette affaire sensible. Le dossier Belaili ne cesse de prendre de l’ampleur, avec ce million d’euros qui devient le point central de toutes les discussions. Les supporters, partagés entre incompréhension et frustration, assistent à cette impasse qui ternit quelque peu l’image d’un club habitué à gérer ses affaires avec rigueur. Mais l’Espérance de Tunis, fidèle à sa ligne, ne cède pas, convaincue que la valeur de Belaili justifie ce million d’euros, et que tout départ doit se faire dans le respect des engagements contractuels.
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