L’avenir proche de Youcef Belaïli continue de susciter de vifs débats en Algérie comme en Tunisie, après la diffusion de rumeurs annonçant un retour « express » du joueur dans un délai de trois mois seulement. Mais selon des informations exclusives obtenues par winwin, ces spéculations n’ont absolument aucun fondement médical, et la réalité est beaucoup plus complexe que ces annonces trop optimistes.
Touché gravement au genou droit et victime d’une rupture du ligament croisé antérieur, l’ailier algérien de l’Espérance de Tunis n’a d’ailleurs pas encore été opéré. Depuis plusieurs jours, il se trouve au prestigieux hôpital Aspetar, à Doha, où il suit une préparation minutieuse avant l’intervention. Cette phase pré-opératoire est essentielle : examens, stabilisation de l’articulation et renforcement musculaire. Un protocole incontournable avant une chirurgie aussi délicate.
Lors d’une visite récente de l’ambassadeur d’Algérie au Qatar, Saleh Attia, Belaïli a confirmé qu’il avait déjà entamé son parcours de guérison, expliquant suivre scrupuleusement un programme médical adapté. Après l’opération, une longue période de rééducation commencera, alternant entre la Tunisie – où il réside avec son club – et Doha, où les médecins d’Aspetar assureront un suivi régulier.
Les déclarations de cette source proche du dossier viennent pourtant refroidir l’euphorie qui s’était emparée des réseaux sociaux. Ces dernières heures, supporters tunisiens et algériens imaginaient déjà un retour fulgurant du joueur, voire une possible participation à des rendez-vous majeurs. Mais selon l’expert interrogé par winwin, il s’agit là de « projections totalement irréalistes ».
« Une rupture du ligament croisé est l’une des blessures les plus sérieuses dans le football. Il n’existe aucune solution miracle », explique-t-il. « Même avec une discipline parfaite, un joueur ne peut revenir avant six mois. Et cela reste un minimum. »
En clair, un retour en trois mois relève davantage du fantasme que de la réalité médicale. L’objectif le plus raisonnable, estime la source, serait un retour vers la fin de la saison… à condition que Belaïli fasse preuve d’un engagement total dans chaque étape de son protocole thérapeutique.
Pour les supporters algériens, une question demeure : cette blessure compromettra-t-elle sa présence au Mondial 2026 ? Théoriquement, rien n’est impossible. Mais la prudence reste de mise : entre espoirs, émotion et exigence médicale, le chemin s’annonce long pour l’un des joueurs les plus talentueux et les plus aimés de sa génération.



































