Des plans contrariés et une frustration
grandissante
Lors des élections de la CAF,
les médias marocains soutenaient ouvertement le candidat tunisien
Hussein Jenayah, pensant que son succès empêcherait Walid Sadi
d’accéder à un poste clé au sein de l’organisation. Toutefois,
l’abandon surprise de Jenayah a bouleversé leurs plans et provoqué
une vague de frustration, rapidement relayée par des attaques
médiatiques virulentes à l’encontre de Sadi. Il a été accusé
d’avoir bénéficié d’une élection « non démocratique », alors même
que certains journalistes marocains ont reconnu la transparence du
processus électoral.
Une bataille juridique et un revers
cinglant
Au-delà des élections, c’est
surtout l’attitude ferme et intransigeante de Walid Sadi qui
dérange ses détracteurs. Contrairement à ses prédécesseurs, il a
rapidement imposé son style en défendant avec vigueur les intérêts
du football algérien et africain. Une de ses premières
confrontations avec le camp marocain a eu lieu dans l’affaire du
maillot du club marocain de la Renaissance Berkane devant le
Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Alors que les médias marocains
s’attendaient à une victoire sans difficulté, ils ont finalement dû
encaisser un revers juridique humiliant qui a contrecarré leurs
ambitions.
Un dirigeant qui impose le respect
En observant les plateformes
médiatiques marocaines, notamment YouTube et les chaînes sportives,
il est évident que Walid Sadi est devenu une obsession pour
certains. Jamais un responsable algérien n’avait autant été pris
pour cible. La raison est simple : il est une figure influente au
sein de la CAF, bénéficiant d’un solide réseau relationnel et d’une
autorité indiscutable.
Au final, il est clair que Walid Sadi
constitue un obstacle majeur aux stratégies douteuses qui
pourraient émerger au sein de la CAF. L’acharnement médiatique à
son encontre est en réalité la preuve qu’il dérange et qu’il joue
un rôle déterminant. Comme le dit l’adage, « plus la douleur est
grande, plus le bruit est fort ». Et aujourd’hui, le bruit en
provenance des médias marocains en dit long sur l’impact de Walid
Sadi au sein du football africain.