Algérie Foot –L’après-CAN 2023 a révélé des détails intrigants sur les coulisses de l’échec de l’équipe égyptienne, mettant en lumière les décisions controversées prises par Hazem Emam, président de la fédération égyptienne de football, dans l’encadrement de l’entraîneur Rui Vitoria. Ce dernier n’a donc pas été laissé libre comme l’a fait Sadi avec Belmadi, et ce contrairement aux accusations loufoques à l’égard du président de la FAF.
Rui Vitoria, fraîchement limogé après la décevante performance de l’Égypte à la CAN 2023, a soumis un rapport détaillé sur la fin de sa mission. Parmi les éléments marquants, l’influence prépondérante de Hazem Emam dans la composition de l’équipe a été soulignée.
Alors que certains ne cessaient d’affirmer que Walid Sadi se mêlait de ce que faisait Djamel Belmadi en équipe d’Algérie, on a pu confirmer que cette rumeur est dénuée de tout fondement, et puis Belmadi n’a jamais fait un déballage médiatique à ce sujet comme l’a fait Vitoria. Il n’aurait pas hésité à imiter Vitoria si c’était vraiment le cas.Chose qui exempte ainsi de tout reproche le président de la FAF.
De son coté, l’entraîneur portugais a révélé que Hazem Emam l’avait contraint d’inclure des joueurs expérimentés dans la liste, malgré ses réserves. Cette ingérence directe a semé le doute quant à l’indépendance de Vitoria dans la sélection des joueurs pour représenter l’équipe nationale.
Une autre décision controversée de Hazem Emam a été la répartition des joueurs entre ceux ayant de l’expérience et les nouveaux venus. Alors que l’objectif initial était d’avoir 75% de nouveaux joueurs, le superviseur général a exigé une inversion du ratio. Cette directive a suscité des interrogations sur la logique derrière une telle proportion, remettant en question la vision stratégique de la fédération.
Les blessures de joueurs clés tels que Salah, Ashour et Shenawy ont également été pointées du doigt par Rui Vitoria. Il a souligné que la liste initiale manquait de profondeur pour compenser ces absences, entraînant une dégradation du niveau de l’équipe lors du tournoi.
Un constat inquiétant pour l’entraîneur a été la disparité de niveau entre les matchs officiels et les rencontres amicales ainsi que les entraînements. Cette observation soulève des questions sur la préparation adéquate de l’équipe pour les compétitions importantes, mettant en lumière d’éventuels défis structurels au sein de la fédération égyptienne de football.
Ainsi, le rapport de Rui Vitoria expose les tensions internes et les décisions controversées qui ont contribué à l’échec de l’Égypte à la CAN 2023. Les révélations sur l’implication directe de Hazem Emam soulignent la nécessité d’une réévaluation approfondie des processus de sélection et de gestion au sein de la fédération pour restaurer la crédibilité et l’efficacité de l’équipe nationale.
Dans un autre registre, les médias égyptiens avancent qu’après la blessure de Salah le staff égyptien a vite compris qu’il serait forfait pour le reste de la compétition mais Vitória aurait refusé de l’annoncer, par rapport aux adversaires à la CAN.
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