Algérie Foot– L’équipe nationale d’Algérie se trouve à un carrefour décisif avec deux jeunes talents, Maghnes Akliouche et Yacine Adli, qui représentent des attitudes diamétralement opposées envers leur engagement avec les Verts.
Attendu avec impatience par la Fédération Algérienne de Football (FAF) le mois dernier, Akliouche, qui a brillé lors des derniers Jeux Olympiques avec l’équipe U23 française, n’a toujours pas pris de décision quant à son avenir international. Son excellent parcours, notamment lors de son dernier match avec Monaco contre le FC Barcelone, a attiré l’attention de nombreux observateurs, y compris celle du sélectionneur français Didier Deschamps. Cela soulève des questions sur sa volonté de changer d’orientation, alors qu’il avait promis de prendre une décision après les JO.
Bien que la FAF ait laissé entendre qu’Akliouche s’engagerait durant l’été, le joueur a finalement choisi de temporiser, créant une incertitude qui agace les responsables de la fédération. Cette situation est d’autant plus préoccupante pour la FAF, car la performance impressionnante d’Akliouche ouvre la voie à des opportunités avec l’équipe de France, renforçant la crainte de voir ce talent s’envoler vers une grande nation du football. Pour contrer cette éventualité, la FAF a activé un plan B en faisant appel à d’anciens joueurs de l’équipe nationale pour convaincre Akliouche de rejoindre les Verts. Malgré un certain intérêt de la part de la famille d’Akliouche, le joueur n’a pas encore donné son accord, demandant un délai supplémentaire pour réfléchir à sa décision.
En revanche, le cas de Yacine Adli présente une dynamique différente. Ancien joueur du Milan AC et actuellement à la Fiorentina, Adli a clairement exprimé son refus de rejoindre l’équipe nationale algérienne, affirmant sa préférence pour la France, le pays où il est né. Son attitude franche a eu des répercussions sur la FAF, qui a décidé de ne pas relancer le joueur. Contrairement à Akliouche, Adli a communiqué clairement sa position, ce qui a provoqué une réaction immédiate de la fédération. Le président de la FAF, Walid Sadi a même banni Adli de toute discussion future, faisant une croix sur son nom dans les fichiers de la sélection, selon nos confrères de Compétition.
Cette différence d’attitude souligne le poids de la communication dans le monde du football. Adli a fait entendre sa voix, tandis qu’Aouar et Akliouche ont choisi le silence, ce qui leur permet de naviguer plus aisément entre les options. Si Akliouche continue de briller, il pourrait renforcer son statut auprès des Bleus, mais cela ne garantit pas que la FAF lui offrira les mêmes opportunités s’il choisit cette voie et ne réussit pas à s’imposer. Les prochaines semaines seront donc cruciales pour la FAF, qui est déterminée à activer tous ses atouts pour convaincre Akliouche de rejoindre les rangs des Fennecs. La situation est d’autant plus pressante qu’elle intervient dans un contexte où la fédération espère capitaliser sur le retour imminent de Maza sous le maillot algérien. La FAF est prête à tout pour s’assurer que ces jeunes talents choisissent de représenter l’équipe d’Algérie, malgré les défis que cela implique.
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