Algérie Foot – Pressenti pour rejoindre l’équipe d’Algérie, voici pourquoi Maghnes Akliouche aurait préféré opter pour la France.
La décision de Maghnes Akliouche d’opter pour l’équipe de France plutôt que pour l’Algérie n’est pas le fruit d’une réflexion isolée. Selon plusieurs sources concordantes, ce basculement résulte moins d’une conviction personnelle que d’un faisceau de pressions, exercées dans les coulisses du football européen.
Au cœur de cette influence, un nom revient avec insistance : Luis Campos. Conseiller stratégique du Paris Saint-Germain, il aurait joué un rôle déterminant dans l’orientation de la carrière du jeune monégasque. Convaincu que son arrivée au Parc des Princes passait par un alignement avec l’équipe de France, Campos aurait posé un ultimatum implicite : choisir les Bleus comme condition préalable à toute éventuelle signature à Paris. Plus encore, il aurait garanti d’user de sa proximité avec Didier Deschamps pour ouvrir les portes de la sélection nationale.
Face à une telle manœuvre, Maghnes Akliouche s’est retrouvé dans une situation délicate. À seulement 23 ans, et alors qu’il bâtit à peine sa trajectoire professionnelle, le milieu offensif a dû arbitrer entre la fidélité à ses origines et l’attrait d’une promesse taillée sur mesure pour séduire un joueur en quête de reconnaissance. Ce n’est pas tant un choix éclairé qu’une décision conditionnée, forgée dans un contexte où les pressions économiques et stratégiques prennent souvent le pas sur la liberté individuelle.
Pourtant, l’histoire du football regorge de contre-exemples. Nombre de binationaux ont cédé à l’appel des Bleus, avant de se voir relégués au second plan dès leur premier passage à vide. Karim Benzema, longtemps ostracisé malgré un talent indiscutable, ou encore Nabil Fekir, dont la carrière internationale n’a jamais réellement décollé, en témoignent. Maghnes Akliouche, en croyant sécuriser son avenir, pourrait s’exposer à une désillusion similaire.
Ce qui frappe, dans ce dossier, n’est pas seulement la décision finale, mais les conditions dans lesquelles elle a été prise. Au lieu de suivre une trajectoire dictée par une véritable conviction sportive, Akliouche a semblé céder à une mécanique d’influence orchestrée en dehors du terrain. Un scénario qui illustre, une fois encore, la manière dont le football moderne transforme des choix identitaires en marchandises stratégiques.
À l’avenir, il appartiendra à Maghnes Akliouche de démontrer que cette décision ne fut pas une erreur dictée par d’autres, mais un tournant qu’il aura su s’approprier.
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