Algérie Foot – Le nouveau sélectionneur national Vladimir Petkovic a déja eu affaire à l’Algérie par le passé, et ce grace à la France.
Vladimir Petkovic a été désigné jeudi dernier comme le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale, succédant ainsi à Djamel Belmadi. Ancien entraîneur de l’équipe suisse, Petkovic devrait occuper ce poste jusqu’à la Coupe du Monde 2026. Son arrivée s’est dessinée au fil des semaines, dans un contexte où les circonstances ont joué en sa faveur, faisant de lui l’ultime recours de la Fédération algérienne de football (FAF).
Le coach a déja eu affaire à l’Algérie, quand il entrainait l’équipe des Girondins de Bordeaux en France. Il pu avoir sous sa houlette pas moins de trois franco algériens à savoir Medioub, Zorgane et Adli. Il a donc sa première idée sur le tempérament des joueurs franco algériens, qui composent l’ossature de l’EN.
Il est à signaler que, initialement, il figurait sur la liste restreinte de la commission ad-hoc mise en place par Walid Sadi, le président de la FAF. Cependant, il n’était pas la priorité principale, Carlos Queiroz étant alors en bonne position pour succéder à Djamel Belmadi. Mais lorsque l’option portugaise s’est soudainement refroidie, la FAF s’est retrouvée contrainte de se tourner vers d’autres alternatives, dont José Peseiro et Vladimir Petkovic.
Avec la quasi-certitude que Peseiro allait rester à la tête du Nigeria, le choix s’est porté sur le Bosnien, laissant ainsi peu de marge de manœuvre pour les négociations. En effet, Petkovic pouvait revendiquer un salaire qui lui convenait, tandis que la FAF avait fixé une limite de 100 000 euros par mois pour l’ensemble du staff, à Dely Ibrahim.
Le salaire perçu par Djamel Belmadi, qui s’élevait à 208 000 euros par mois, a également eu un impact sur les négociations. Les représentants de Petkovic ont sûrement pris cela en considération, sachant que la situation financière de la FAF n’était pas aussi solide que le laisserait penser ce montant.
Le passage de Belmadi a donc changé la donne en ce qui concerne les salaires. Il est probable que ce processus ne soit pas facilement réversible, ce qui a obligé la FAF à faire face à des demandes à la hausse lors des négociations avec Petkovic. Ces exigences peuvent sembler légitimes, et seules les performances sur le terrain pourront réellement juger de leur mérite.
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