Le Mouloudia d’Alger n’a jamais vraiment tourné la page Yousri Bouzok, et ce mercato hivernal pourrait bien être celui de tous les rapprochements. Depuis que l’ancien ailier du Paradou (Algérie) a quitté le Raja Casablanca (Maroc) il y a un an – dans un contexte tendu puis suivi d’une signature en Arabie saoudite à Al-Raed – son profil reste obsédant pour le Doyen. Et pour cause : Rhulani Mokwena, en quête de percussion et de créativité, a personnellement exigé l’arrivée de deux ailiers capables de déséquilibrer. Dans cette logique, Bouzok coche toutes les cases : vitesse, finesse technique, expérience africaine et capacité à renverser un match par un dribble, un mouvement ou une décision juste. L’été passé déjà, le MCA avait tout tenté pour le rapatrier au pays, le joueur n’ayant repoussé Alger que pour répondre à une opportunité étrangère. Il avait même assuré que si son départ à l’étranger ne se concrétisait pas, il signerait au Mouloudia.
Un dossier complexe… mais Bouzok ne joue pas, et le MCA veut en profiter
La situation diffère aujourd’hui : Bouzok vit une saison relativement terne en Arabie saoudite, où son temps de jeu s’est considérablement réduit. Un argument essentiel pour le MCA, qui prépare une offensive mieux structurée que l’été dernier. Conscient qu’un transfert sec serait quasiment impossible face aux exigences d’Al-Raed, le club algérois travaille sur une formule plus réaliste : un prêt de six mois, qui permettrait au joueur de retrouver du rythme dans un environnement qu’il connaît par cœur. Mokwena, lui, pousse fort en interne. Pour l’entraîneur sud-africain, Bouzok n’est pas un luxe : c’est le profil qui manque à son animation offensive, un joueur capable de créer un décalage là où le Mouloudia peine parfois à trouver des solutions.
Le Mouloudia y croit : Bouzok peut devenir la pièce maîtresse du projet
Reste que l’opération demeure délicate : contrat, indemnités, timing, volonté d’Al-Raed… rien n’est gagné. Mais en Algérie la détermination est totale. Les dirigeants multiplient les échanges, le staff technique insiste, et Bouzok lui-même voit l’intérêt d’un retour temporaire dans un club où il serait immédiatement responsabilisé. Pour une équipe engagée sur plusieurs fronts et décidée à franchir un cap, le joueur de 28 ans apparaît comme la priorité numéro une. Après des mois de contacts intermittents, de tentatives avortées et de dossiers gelés, le rêve Bouzok n’a jamais semblé aussi concret. Et cette fois, le Mouloudia ne veut plus le laisser filer.
Pour rappel, l’attaquant de l’équipe d’Algérie reste sur une saison 2023-2024 de haut niveau en Botola Pro (Maroc), conclue avec 14 buts en 27 matchs, après avoir déjà signé 3 réalisations en 12 apparitions lors de l’exercice 2022-2023.

































